L’Etat du Sénégal compte assurer de meilleures conditions de vie et de travail aux contrôleurs et inspecteurs du travail, pour leur permettre de "mener convenablement" leurs missions, a promis, jeudi à Dakar, le Premier ministre Mahammed Dionne.
"Le gouvernement du Sénégal veillera à assurer aux contrôleurs et inspecteurs du travail les meilleures conditions de vie et de travail pour leur permettre de remplir convenablement les missions essentielles qui leur sont assignées par la loi", a-t-il assuré.
M. Dionne intervenait au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la 39e session du conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT).
"Les inspecteurs et les contrôleurs du travail occupent ainsi une position centrale, car ils constituent les premiers garants de la stabilité du climat social dans les entreprises et jouent un rôle primordial dans le respect des droits fondamentaux du travail", a-t-il déclaré.
L’administration du travail "est le garant d’un dialogue permanent et inclusive entre l’Etat et les partenaires sociaux pour l’installation durable d’un espace social pacifié et stable propice à l’émergence", a dit le chef du gouvernement sénégalais.
"La culture du dialogue social et de la négociation est aujourd’hui une réalité palpable et un facteur essentiel de consolidation d’une paix sociale pérenne et fructueuse au Sénégal, grâce à l’expertise des inspecteurs et contrôleurs du travail", a-t-il estimé, avant de saluer "leur dynamisme et leur sens de la République".
Les travaux du conseil d’administration du CRADAT doivent porter "une attention particulière" à la réflexion visant "l’instauration d’un environnement social économique propice à l’épanouissement des entreprises qui constituent le premier cadre d’expression des relations professionnelles", a indiqué Mahammed Dionne.
Il a signalé "les progrès faits par le Sénégal, depuis des décennies, en matière de renforcement syndical et des libertés individuelles et collectives reconnues à chaque travailleur".
La 39e session du conseil d’administration du CRADAT, prévue pour prendre fin vendredi, sera principalement axée sur des questions telles que l’emploi des jeunes. Elle avait été précédée des travaux des experts, ouverts mardi en présence du représentant du Bureau international du travail (BIT).
Créé en 1976, le CRADAT dont le siège est à Yaoundé regroupe 18 pays francophones : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafrique, Congo, RDC, Cote d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo.