L’objectif du Projet de développement inclusif de l’agribusiness au Sénégal (PDIDAS) est d’augmenter sensiblement les exportations horticoles, a déclaré, jeudi à Saint-Louis, sa coordonnatrice Ndeye Coura Diop Mbaye qui compte sur l’exploitation du potentiel existant dans les régions de Louga et Saint-Louis.
''Pour y arriver le PDIDAS a identifié plusieurs pôles dans le Ngalam et le lac de Guiers'', a dit Mme Mbaye à l’ouverture de la première réunion du Comité de pilotage étalée sur deux jours pour se pencher sur la validation des six premiers mois d’exécution et le budget 2015.
Ainsi certaines contraintes qui plombent l’émergence dune véritable zone horticole devront être levées comme la dégradation des terres agricoles, le problème d’accès à l’eau et le manque d’infrastructures. Autant de difficultés auxquelles, a-t-elle expliqué. Selon Mme Diop, le PDIDAS devra apporter une réponse pour atteindre ses objectif de production.
''Les bénéficiaires directs sont estimés à plus de 10.000 personnes dont plus de 65% de femmes'', a dit Mme Mbaye quia promis la création de ‘’plus de 100 entreprises en dehors des exploitations agricoles dans les zones de la vallée de Ngalam et du Lac de Guiers’’.
Le PDIDAS bénéficiera à 800 petits exploitants agricoles qui s’engageront dans l’agriculture commerciale, 180 agriculteurs possédant une exploitation de taille moyenne, qui pourront augmenter leur production actuelle.
Selon elle, il est attendu de ce projet la création de 9.500 salariés qui travailleront dans tous les types d’activités le long de la chaine de valeurs, à environ 100 PME engagées dans tous les types d’activités le long de la chaîne de valeurs horticoles.
Le PDIDAS est financé par la Banque mondiale (80 millions de dollars) et le Fonds mondial pour l’environnement (6 millions de dollars), soit un coût global de 86 millions de dollars (43 milliards de francs) pour une durée de 6 ans. L’Etat a contribué à hauteur de 15% du budget.