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© aDakar.com par DF
Visite du ministre du budget à la DGCPT Dakar, le 13 Janvier 2015 - Le ministre du budget a effectué une visite au siège de la Direction Générale de la Comptabilité et du Trésor (DGCPT). Photo: Birima Mangara, ministre du budget |
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie des finances et du plan en charge du budget, Birima Mangara a présidé hier, mardi 17 mars la cérémonie d’ouverture du 3e forum international sur les finances publiques africaines qui se tient à Dakar les 17 et 18 mars. A cette occasion, il a fait part que l’un des objectifs majeurs du gouvernement est d’assurer une croissance solidaire. Selon lui, pour y arriver il faut nécessairement opérer des réformes.
«L’un des objectifs majeurs du gouvernement consiste à assurer une croissance solidaire. Des réformes sont indispensables pour atteindre cet objectif. A ce titre, il est nécessaire d’opérer un ajustement budgétaire tout en assurant une protection sociale adéquate et de s’attaquer aux inégalités ». Tels sont les propos de Birima Mangara ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du plan en charge du budget. Il s’exprimait hier, mardi 17 mars lors de la cérémonie d’ouverture du 3e forum international sur les finances publiques africaines organisé conjointement par le ministère de l’économie, des finances et du plan et le fonds monétaire international (Fmi).
Birima Mangara pense que le Sénégal et l’ensemble des pays africains devraient renforcer la mise en œuvre des réformes structurelles afin de maintenir les taux de croissance moyens d’environ 5 % de ces dernières années et de réduire sensiblement la pauvreté.
Ainsi, trouve-t-il , que ce Forum africain vient à son heure parce qu’il rassemble des dirigeants, des experts techniques et des universitaires du monde qui partagent leurs points de vues sur la politique budgétaire.
Constatant que l’instrumentalisation de la politique budgétaire à des fins de croissance est un sujet complexe, il estime qu’il faudra examiner comment gérer les déficits persistants et comment débloquer des espaces budgétaires.
Pour sa part, le Représentant résident du Fmi au Sénégal Boileau Loko a soutenu que dans le contexte économique actuel marqué par la mise en œuvre du plan Sénégal Emergent il est nécessaire de revoir la manière de gérer les ressources de l’Etat que ce soit les dépenses sociales et les dépenses d’infrastructures.
« Ceci est d’actualité pour le Sénégal où il faut dégager des ressources pour financer le Pse. Cela signifie augmenter les recettes et rationnaliser les dépenses les moins productives pour pouvoir à leur place financer les dépenses d’infrastructures et sociales», a-t-il fait savoir.
Dans la foulée, il indique que le Fmi travaille avec la direction générale des impôts d’un côté pour voir comment améliorer la collecte des recettes au Sénégal et de l’autre avec le ministère des finances pour une possible rationalisation un certain nombre de dépenses.
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