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Le Soleil N° 13097 du 22/1/2014

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Affaire Aïda Ndiongue : Un acharnement politique, affirment les femmes libérales
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  Le Soleil


Aida
© Autre presse
Aida Ndiongue


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Le dossier d’Aïda Ndiongue est, selon des femmes libérales, une volonté du pouvoir de s’acharner sur leur camarde. Elles l’ont dit hier, au cours d’un rassemblement au siège du Pds, sis à la Vdn.
Les femmes du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont dénoncé, hier, un «acharnement politique» sur Aïda Ndiongue. Ces dernières, à travers le dossier de l’ex-sénatrice, n’y voient qu’une main politique, sans entrer dans les détails. « Nous allons servir une réponse politique à cette affaire qui fait mal », a déploré Woré Sarr, le foulard rouge noué sur la tête, à l’image des autres militantes.

« Je pense que le président n’est pas au courant de cette persécution dont nous sommes victimes. La vérité triomphera », a déclaré le député. Pour sa part, la responsable libérale Gnagna Touré a pris le contre-pied de la justice. « Cela est troublant, parce qu’Aïda Ndiongue avait de l’argent et des biens avant qu’elle ne regagne les rangs du Pds. Elle nous a toujours soutenus. Ses anciens camarades de parti ont longtemps loué sa générosité », a reconnu la libérale. Gnagna Touré prédit que le procureur risque d’être seul dans son combat. Car, affirme-t-elle, « ceux qui sont emprisonnés ne se sentent pas affaiblis ».

L’ancien député rappelle que le président Macky Sall était un des leurs et comptait de nombreux amis au Pds. Quant au coordonnateur national du Pds Omar Sarr, il a confirmé que la détention d’Aïda Ndiongue relève d’un acharnement qu’il faudrait combattre par la mobilisation. Ce que approuve Farba Senghor. De l’avis de l’ancien ministre, leur parti ne doit pas être passif au moment où de grands responsables sont arrêtés. « Nous devons faire face à ce régime pour manifester notre mécontentement. La démocratie rime avec mobilisation. Relevons le défi que l’Etat nous a lancé », a dit M. Senghor.

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