Le président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, a convoqué 47 chefs d’Etat africains en sommet les 5 et 6 août 2014 à la Maison Blanche, pour renforcer les liens de son pays avec l’Afrique, «l’une des régions les plus dynamiques du monde».
« Le but du sommet sera également de faire progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique et mettre en évidence l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité de l’Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants», a expliqué le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.
Il a précisé que tous les dirigeants africains sont conviés «sauf ceux qui n’ont pas de bonnes relations avec les États-Unis ou sont suspendus de l’Union africaine (UA)».
«Parmi les pays qui nous n’avons pas invités au sommet figurent le Zimbabwe, le Soudan, la Guinée-Bissau, mais aussi l’Egypte et Madagascar. La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, sera également reçue à Washington pour l’occasion», a poursuivi Jay Carney.
Le président américain Barack Obama avait reçu le 28 mars 2013 quatre dirigeants africains, à savoir le président sénégalais Macky Sall, le Sierra-Léonais Ernest Bai Koroma, la présidente du Malawi Joyce Banda et le Premier ministre cap-verdien José Maria Pereira Neves.
A la Maison Blanche, on parlait d’une «rencontre de solidarité démocratique», qui visait à saluer des démocraties solides et émergentes. Au menu des discussions : le renforcement des institutions démocratiques en Afrique sub-saharienne et l’appui au développement économique.
Au Sénégal, cette visite de Macky Sall à Washington était perçue comme une sorte de prime pour la démocratie sénégalaise et un revers pour le président sortant Abdoulaye Wade.