La FAO envisage la création d'un mécanisme spécial destiné à aider les pays à mieux équiper leurs secteurs de production vivrière pour ''réduire l'exposition aux risques, limiter les impacts et être mieux préparés à affronter les catastrophes'', a annoncé son directeur général, José Graziano da Silva.
"L'agriculture et tout ce qu'elle englobe est non seulement déterminante pour nos approvisionnements alimentaires, mais elle demeure aussi une source principale de moyens de subsistance un peu partout dans le monde, a-t-il dit.
M. Graziano Da Silva se prononçait lors de la publication des premiers résultats d'une nouvelle étude de la FAO parue mardi à la Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes.
Selon lui, ''si le secteur est à risque, l'agriculture peut néanmoins constituer le fondement sur lequel bâtir des sociétés plus résilientes et mieux équipées face aux catastrophes".
"C'est pourquoi une des priorités absolues de la FAO consiste à renforcer la résilience des moyens d'existence aux menaces et aux crises", a-t-il ajouté.
Pour le directeur général de la FAO, ce nouvel effort vise à "limiter l'exposition des populations aux risques, conjurer ou atténuer les impacts le cas échéant, et renforcer la préparation afin d'intervenir rapidement en cas de catastrophe".
"Des études ont montré que chaque dollar dépensé au profit de la prévention des catastrophes permet d'économiser au moins quatre dollars en termes d'impacts évités ou diminués", a-t-il fait remarquer.
"Les travaux de ce nouveau mécanisme seront encadrés par le Programme-cadre de la FAO sur la réduction des risques de catastrophes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle", a précisé José Graziano da Silva.