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Jean-Félix Paganon reçu par le khalife général des mourides

Publié le mercredi 18 mars 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le PAISD a connu un très grand succès
Dakar, le 30 Septembre 2014- Le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD) est ``un très grand succès et une coopération exemplaire’’ entre la France et le Sénégal , a relevé, mardi à Dakar, Moncef Follain, chef du service de coopération d’action culturelle de l’ambassade de France. Photo: Jean Félix Paganon, ambassadeur de la France au Sénégal

L’ambassadeur de la France au Sénégal, Jean-Félix Paganon, a été reçu, mardi à Mbacké Kadior (près de Touba), par le khalife général des mourides Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké avec qui il a eu ''une conversation très riche''.

''J’ai rencontré un homme de religion, à l’évidence un grand mystique et un sage'', a dit à la presse le diplomate français à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le guide de la confrérie mouride.

''L’objet principal de ma visite, a-t-il précisé, est de rendre hommage à la confrérie mouride à travers le Serigne et le porte-parte parole pour l’évident rôle que la confrérie joue dans l’équilibre, l’harmonie au sein de la société sénégalaise''.

Il a souligné les échanges approfondis qu’il a eus avec le guide religieux ont porté sur les questions sur le radicalisme au sein de l’Islam, le rôle du soufisme et la meilleure façon de répondre aux défis de la violence.

Selon M. Paganon, ''l’approche de la société mouride et son influence sont bénéfiques pour le Sénégal''.

Interrogé sur la situation politique au Sénégal, le diplomate a indiqué qu’il n’est pas venu à Touba pour parler de situation politique.

''Non ! Je vous le répète. Je ne suis pas venu ici pour parler de situation politique intérieure du Sénégal, ni avec les autorités mourides que j’ai rencontrées, ni avec la presse''.

''C’est une conversation privée. Nous avons parlé fondamentalement de sujets de société et de sujets qui tournent autour de l’Islam, proches de la foi et de l’opposition manifeste entre les conceptions de type soufi'', a-t-il dit, ajoutant: ''ce n’est pas à nous de décider à la place des Sénégalais''.