Des acteurs de la société civile sénégalaise ont plaidé, mardi à Dakar, pour une synergie et un combat harmonisé de toutes les parties prenantes à la lutte contre l’accaparement des terres, afin de mieux se faire entendre.
« Pour qu’on prenne compte de nos revendications, nous devons aller vers un consensus de tous les acteurs du combat contre l’accaparement des terres. Non seulement cela nous permettra de mieux nous faire entendre mais aussi parce que nous nous battons pour le seul objectif», a dit Marième Sow, du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (CRAFS).
Elle s’exprimait à l’ouverture d’un atelier d’enrichissement et de validation du document de contribution citoyenne à la réforme foncière résultant des fora régionaux organisés par le Conseil de organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad), avec l’appui technique et financier de Caritas et d’Oxfam.
«Ce consensus, il faut y travailler très rapidement. Tous les acteurs du combat doivent travailler en synergie afin d’avoir un document commun contre l’accaparement des terres et à proposer à la Commission nationale sur la réforme foncière», a dit pour sa part Amacodou Diouf, président du Congad.
Selon lui, si la société ne va pas dans le combat avec «une seule voix, un document commun, une approche commune», il le perdra. «C’est pourquoi, nous devons travailler ensemble, et élargir le champ aux autres forces sociale, politiques et culturelles», a-t-il poursuivi.
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