Salif Diao, l’ancien milieu de terrain des Lions (1999-2008), qui a joué l’édition 1995 du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des moins de 20 au Nigeria, a laissé entendre que l’intérêt sportif était moins important à l’époque.
‘’Pour nous, c’était plutôt de beaux souvenirs de sortir pour la première fois du Sénégal et d’avoir la possibilité de jouer contre des jeunes des autres pays’’, s’est souvenu l’ancien milieu de terrain de Monaco et Sedan (France), de Liverpool et Stoke (Angleterre).
''Le plus intéressant pour des jeunes footballeurs comme nous qui n’avions pas l’habitude de sortir, c’était la possibilité d’affronter des jeunes du Cameroun, du Burundi et de l’Ile Maurice'', a-t-il relevé.
‘’C’était une riche expérience mais nous n’avions pas encore en idée de faire de ce sport un gagne-pain’’, a-t-il dit. Selon lui, à la fin de la compétition, ''on touche du doigt la difficulté du métier de footballeur et le chemin qui reste à faire pour en faire une carrière''.
Au sujet du CHAN des moins de 20 ans, l’ancien milieu de terrain de Liverpool, estime qu’il se pose la question de savoir pourquoi un pays comme le Sénégal reste aussi longtemps sans prendre part à ce genre de compétitions.
‘’A notre époque, il n’y avait que le centre Aldo Gentina. Maintenant les centres de formation bien structurés sont assez nombreux pour qu’on puisse sortir de très bons jeunes’’, a-t-il dit.
''En tous les cas, dans la construction de son football, le Sénégal doit s’appesantir davantage sur son football de jeunes'', a dit l’ancien milieu international devenu ambassadeur de son ancienne équipe de Stoke City.
Intervenant dans les petites catégories, Salif Diao qui a joué deux CAN seniors (2002 et 2006), organise, à travers sa fondation, des stages de formation aux entraîneurs.