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"Y en a marre" exige la libération rapide de ses membres arrêtés à Kinshasa

Publié le lundi 16 mars 2015 | aDakar.com

© aDakar.com par MC
"Y en a marre" exige la libération immédiate de leurs camarades détenus à Kinshasa
Dakar, le 16 Mars 2015 - Le mouvement "Y en a marre" a rencontré la presse nationale et internationale pour faire le point sur la situation de leurs camarades arrêtés à Kinshasa (RDC). Les "Y en a marristes" demandent leur libération immédiate. Photo: Simon, membre de "Y en a marre"

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Le Mouvement "Y en a marre" a fait face à la presse, à Dakar, pour dénoncer l’arrestation de ses membres à Kinshasa. Fadel Barro, Aliou Sané et Malal Talla (alias Fou Malade) ont été interpelés dans la capitale congolaise alors qu’il animaient une conférence en compagnie de mouvements de société civile burkinabé et congolaise.
"On est inquiet par rapport à leur situation physique et mentale. On a pas de contact d’eux depuis leur arrestation. On espère vraiment une libération. On espère que cette situation puisse être diligenté", a indiqué à la presse Simon, membre du mouvement.

Les activistes accusent également les forces de l’ordre congolaises d’avoir violenté leurs amis et de les avoir torturés. Ce qui, selon eux, est inacceptable. "Toutes les sources qu’on a eues émanent des journalistes qu’on a relâchés. Parce qu’il y avait la presse internationale. C’est à dire les américains et les européens. Et c’est eux qui nous ont donné ces informations comme quoi ils ont été brutalisés. Les gens du "Balais citoyen", de "Y en a marre" et les congolais sont plus amochés que quiconque d’autre", ont indiqué les membres du mouvement à Dakar.

C’est pourquoi, ils exigent de l’État du Sénégal de rapidement entrer en contact avec eux pour régler au plus vite cette situation qui commence à prendre une dimension inquiète. Selon le mouvement "Y en a marre", les accusations portées sur leurs camarades par le ministre chargé de communication du gouvernement congolais sont infondées.
"On exige que l’État du Sénégal réponde par voie officielle où il entre en contact avec nous parce que quand même ça devient sérieux. Des Sénégalais responsables, des Sénégalais qui ont un super bon comportement, qui n’ont jamais eu de problèmes, qui sont partis faire leur travail convenablement, sont arrêtés dans un pays et nous n’en savons absolument rien. Nous exigeons que l’État du Sénégal entre en contact avec nous et nous dise exactement qu’est ce qu’il en est", a indiqué Thiaat, au nom du mouvement "Y en a marre".

Les trois membres du mouvement de la société civile s’étaient rendu à Kinshasa pour "partager leurs expériences" avec leurs camarades de la République Démocratique du Congo.