Le porte-parole du mouvement pour l’autonomie populaire ''Yonou Askanwi'', Madièye Mbodj, a souligné dimanche, à Louga, la nécessité pour le gouvernement de procéder à de larges concertations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif, afin de dépasser la crise scolaire et universitaire.
‘’Yonou Askanwi appelle à des concertations sérieuses entre le gouvernement du Sénégal et l’ensemble des acteurs du système éducatif afin de résoudre définitivement la crise scolaire et universitaire’’, a-t-il notamment déclaré à des journalistes.
Le porte-parole national de Yonou Askanwi s’exprimait à l’issue d’une réunion du comité départemental dudit mouvement dans la capitale du Ndiambour. La rencontre a porté essentiellement sur les questions relative à la vie du parti dans la localités et des préparatifs de son deuxième congrès prévu fin 2015.
''Il est inadmissible que le gouvernement signe des accords avec les partenaires sociaux et ne parvienne pas à les respecter. Mais nous gardons espoir que la rencontre du lundi, entre le gouvernement et les syndicats, puisse permettre de dépasser la situation de crise dans les universités’’, a fait valoir M. Mbodj.
Le système éducatif connait une série de perturbations dans le supérieur où le Syndicat des enseignants du supérieur (SAES) dénonce la loi-cadre sur les universités publiques.
Dans le moyen-secondaire, le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (GCSE) a annoncé la poursuite, à partir de lundi, de son troisième plan d’action qui prévoit la rétention des notes du premier semestre et le boycott des conseils de classe, des débrayages et une grève totale.
Le regroupement syndical réclame au gouvernement le traitement diligent des dossiers des agents de la Fonction publique en général, et des enseignants en particulier, l’effectivité de la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les enseignants recrutés comme fonctionnaires, etc
‘’Il ne faut pas également oublier la crise qui traverse le moyen secondaire et l’élémentaire. Nous pensions qu’avec l’organisation des Assises de l’éducation nous n’aurions plus à vivre cette situation’’, a regretté le porte-parole de Yonou Askabn Wi.
Il a par ailleurs réaffirmé la nécessité pour le gouvernement de prêter une oreille attentive aux aspirations des jeunes en termes d’emplois, aux besoins des agriculteurs et à l’ensemble des acteurs économiques du pays.