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Le Quotidien N° 3293 du 21/1/2014

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Réplique à la sortie du procureur : La défense rhabille Aïda Ndiongue
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  Le Quotidien


Les
© aDakar.com par DF
Les avocats de Aida Ndiongue portent la réplique au procureur de la République
Les avocats de Aida Ndiongue ont tenu une conférence de presse, le lundi 20 janvier dans un célèbre hôtel, pour réagir à la sortie du procureur de la république sur le patrimoine de leur client. Selon le pool d`avocats, le procureur a simplement violé le secret de l`instruction. Pour cela, ils annoncent une plainte contre Serigne Bassirou Guèye. De très fortes notabilités du Parti Pémocratique Sénégalais font partie des avocats. Il s`agit de Me Souleymane Ndéné Ndiaye et de Me Amadou Sall.


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Le procureur de la République a agi contre Aïda Ndiongue et au profit du Premier ministre Aminata Touré. C’est l’avis du pool d’avocats de la responsable libérale. Ces derniers ont annoncé hier une plainte contre Serigne Bassirou Guèye qui, selon eux, a violé le secret de l’instruction.
Les risques ou les libertés pris par le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, allusion faite à la conférence de presse de ce dernier, ont poussé le pool d’avocats commis par Aïda Ndiongue à s’interroger sur les «commanditaires» d’une telle sortie. En empruntant les mêmes formes, Me Moustapha Diop et ses collègues ont indexé hier une «main secrète» du Premier ministre, Aminata Touré, comme étant celle qui a téléguidé les révélations du chef du Parquet. Pour étayer son propos, Me Diop a remis en relief la hiérarchie judiciaire. «Le Procureur général n’était pas là-bas. Il n’a pas envoyé un représentant non plus. Après avoir quitté l’Assemblée nationale, Macky Sall était convoqué pour blanchiment d’argent. Personne ne peut en donner le montant. Aucun journaliste ne l’a su. Pourtant, c’était mentionné dans le procès-verbal. Macky Sall le sait. Donc, il ne peut pas donner de telles instructions contre Aïda Ndiongue. Est-ce le ministre de la Justice, avocat expérimenté ? Non ! Alors, qui reste-t-il ?» En guise de réponse, l’avocat s’en est remis à la suggestion des souteneurs de l’ex-sénatrice libérale. Les relations entre Oumar Sarr, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), et le Premier ministre seraient à l’origine des actes posés par le Parquet. «Tout le monde sait pourquoi il y a de l’acharnement sur Aïda Ndiongue et indirectement. On connaît les relations. Les problèmes personnels n’ont pas de place dans une République», rappellent Me Diop. Lui et ses collègues indiquent que c’est Oumar Sarr, ancien époux de Aminata Touré, qui est dans le collimateur des autorités.

Plainte contre le procureur

Quant aux 47 milliards 675 millions de francs Cfa découverts par le procureur de la République et supposés appartenir à Aïda Ndiongue, les avocats n’ont pas souhaité entrer dans le fond du dossier. Ils s’en sont indignés d’ailleurs. A ce propos, l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, s’est évertué à expliquer l’illégalité des révélations faites par Serigne Bassirou Guèye. «Le procureur de la République doit s’attacher en tout temps, en tout lieu, du respect du Code pénal et du Code de procédure pénal. Une fois qu’un dossier est entre les mains du juge d’instruction, le procureur devient partie civile. Il a donc violé les textes qui régissent sa profession», s’est désolé Me Ndiaye. D’ailleurs, annonce-t-il, Aïda Ndiongue a décidé «de porter plainte contre le procureur de la République pour violation du secret de l’instruction et des textes qui régissent sa profession». Me Mous­tapha Diop d’ajouter que le juge d’instruction en charge du dossier n’a pas été saisi des informations avec lesquelles le patron du Parquet a alimenté sa conférence de presse.

«Aïda Ndiongue gagne des marchés depuis 1983»

A en croire Me Mbaye Jacques Ndiaye, un autre membre du pool d’avocats, sa cliente gagne des marchés depuis 1983. Elle ne possède qu’un seul compte personnel à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao). Les autres comptes, dont le procureur a fait part, ont été ouverts au nom de ses sociétés comme l’exige la loi. Pis, «aucune perquisition n’a été effectuée chez Aïda Ndiongue. Elle ne détient pas 21 comptes bancaires. Les coffres dont il parle n’appartiennent pas à Aïda Ndiongue. Leurs propriétaires se sont présentés à la banque», réplique-t-il. Quoi qu’il en soit, la conférence de presse des avocats a vu la présence de nombreux responsables libéraux. Elle a été surtout marquée par le retour de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndé­né Ndiaye aux côtés de ses frères pour soutenir la dame du Walo.

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