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Les Etats africains invités à se concentrer sur l’enseignement supérieur

Publié le vendredi 13 mars 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le gouvernement du Sénégal veut promouvoir la finance islamique à travers le projet "Sukuk"
Dakar, le 25 Juin 2014- Le gouvernement envisage de faire du Sénégal une plateforme de premier plan pour le développement de la finance islamique dans l`Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à travers le projet ‘’Sukuk’’. Photo: Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre délégué du Budget.

Les Etats africains doivent concentrer leurs efforts sur la promotion de l'enseignement et de la recherche, en partant de stratégies capables de répondre aux attentes de la société, a soutenu, jeudi à Dakar, Mouhamadou Makhtar Cissé, directeur de cabinet du chef de l'Etat sénégalais, Macky Sall.

"Les efforts communautaires, continentaux et internationaux ne sauraient suffire. Il faut aussi relever les défis au plan national. Chaque Etat africain devra consentir à inscrire la promotion de l'enseignement et de la recherche universitaires parmi ses priorités", a-t-il déclaré.

M. Cissé présidait la cérémonie de clôture du Sommet sur la revitalisation de l'enseignement supérieur pour le développement en Afrique, ouvert mardi dans la capitale sénégalaise.

Dans son adresse, le directeur de cabinet du président Macky Sall a rappelé l'importance de l'harmonisation de l'enseignement supérieur à travers la reconnaissance mutuelle des titres, diplômes et grades délivrés dans les différents pays d'Afrique.

Selon l'ancien directeur général des Douanes sénégalaises, "il appartient à chaque pays d'élaborer des stratégies pour faire de ses universités des institutions en adéquation avec les normes académiques et de gouvernance internationales les meilleures, et capables de répondre aux attentes de la société dans toutes ses composantes".

Il a en outre évoqué "le rôle crucial" que la volonté politique et le financement national doivent jouer dans cette perspective, précisant qu'il faut "désormais innover et inventer de nouveaux modes de financement" de l'enseignement supérieur et de la recherche.

"L'économie mondiale est devenue une économie du savoir, dans laquelle les véritables richesses ne sont plus les ressources naturelles, mais les ressources humaines, scientifiques et technologiques", a relevé Mouhamadou Makhtar Cissé. Selon lui, "les chemins de l'émergence passent par l'investissement dans les savoirs avancés, le culte de la compétence et de l'excellence".

Tenda Murisa, directeur exécutif de l'ONG TrustAfrica, à l'initiative de cette rencontre, a lui plaidé pour une augmentation des ressources déployées dans le secteur de l'enseignement supérieur en Afrique.

Le directeur du Sommet Omana Edigheji, a de son côté rappelé qu'un plan d'action avait été adopté à l'issue de cette rencontre de trois jours, avant d'inviter les Etats africains à faire preuve de "vigilance" et de "dynamisme" pour que l'enseignement supérieur relève les défis auxquels il se trouve confronté.