Plan International envisage de mettre en place un comité chargé d’appliquer les recommandations prévues pour "généraliser" la déclaration des enfants à l’état civil, dans l’arrondissement de Mbédiène (département de Louga), a annoncé mardi le coordonnateur régional de cette ONG, Aly Faye.
"Nous comptons mettre en place un dispositif de suivi des enregistrements à l’état civil, à travers un comité restreint chargé de réfléchir sur des recommandations pouvant permettre de généraliser l’inscription des enfants de Mbédiène sur les registres d’état civil", a-t-il dit à des journalistes.
Le coordonnateur régional de Plan International dans la région de Louga s’exprimait en marge d’un atelier sur "la problématique de l’enregistrement des enfants à la naissance", au siège du conseil départemental, en présences des élus locaux de Mbédiène.
"L’organisation d’une telle journée fait suite au constat que nos équipes ont fait sur le terrain, notamment dans les établissements scolaires de cet arrondissement", a expliqué M. Faye.
"Nous voudrions surtout un changement de comportement des populations. Il faut les sensibiliser davantage sur la nécessité de déclarer les enfants dès la naissance. Sans pièce d’état civil, l’enfant ne peut pas participer aux examens, ni voter" lorsqu'il atteint la majorité légale, a dit Thierno Dieng, maire de la commune de Mbédiène.
M. Dieng a souligné la nécessité pour les autorités judiciaires de démultiplier les audiences foraines, pour permettre à tous les enfants n’étant pas déclarés à l’état civil d’être enregistrés.