Des sujets relatifs à la politique, ainsi que la poursuite des réactions sur à la sortie de dimanche dernier de Jean Félix Paganon, ambassadeur de la France au Sénégal, sur le procès de Karim Wade, disant qu’ «un non-lieu serait étonnant», alimentent les quotidiens sénégalais reçus mardi à APA.
La «tension» au Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) qui prépare ses primaires le 20 mars pour la désignation d'un candidat à la présidentielle de 2017 occupe la Une du Témoin, avec ces propos du député Modou Diagne Fada, qui dit à Me Wade : «Donne-moi le parti ou je m'en vais».
A la Une de L'Observateur, le coordonnateur national du Pds, Oumar Sarr, estime que «Karim, (est) le plus apte à faire gagner le Pds», car, «il est l'un des frères du parti les plus courageux». «Des responsables comme Souleymane Ndéné doivent appuyer Karim», poursuit M. Sarr.
Le Populaire consacre sa Une à cette rencontre entre l'ex-président, Me Wade, et le numéro de l'Alliance des forces de progrès (Afp, mouvance présidentielle), Malick Gakou qui, selon le journal, «lance des piques à Niasse et Alioune Sarr».
«Je ne permettrai pas que quelqu'un me finance dans l'action que je mène pour mon pays», dit Gakou dans Le Pop.
L'Observateur revient avec Oumar Sarr qui parle de la sortie de Jean Félix Paganon : «Je n'ai que du mépris pour cet ambassadeur de France».
Pour Sud Quotidien, il y des «tirs groupés sur Paganon». «Paganon sur le terrain de Wade», titre Le Quotidien, révélant que «l'ex-chef de l'Etat avait sollicité l'arbitrage de Paris dans l'affaire Karim».
Walfadjri fait la «chronique d'une relation tumultueuse» entre la France et les Wade.
Pendant ce temps, Mbaye Ndiaye, l'un des co-accusés de Karim fait la Une de Libération qui informe qu'il est «cloué au sol» bien qu'il ait obtenu une autorisation de sortie du territoire.
En économie, l'ancien ministre des Finances, Moussa Touré, souligne à la Une de La Tribune, que «le pays est en danger. C'est un désert économique. Les pratiques actuelles sont pires que sous Wade. On ne promeut pas les plus méritants».
«Emprunt obligataire de la ville de Dakar : L'Etat opte pour la suppression», écrit L'As à sa Une.
De son côté, Rewmi parle de ce déchirement entre les femmes de Ziguinchor (sud) membres de l'Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) à cause du financement de 600 millions F CFA.
Le journal EnQuête revient sur la fermeture des archives nationales depuis le 24 octobre 2014 et note que «le Sénégal n'a plus de mémoire».
TE/APA