Le Bordeaux management school (Bem) de Dakar a célébré, samedi 18 janvier, la cérémonie officielle de sortie de sa deuxième promotion. 68 étudiants ont reçu leur parchemin de premier cycle en management. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.
Créé en 2008, le Bordeaux management school (Bem) de Dakar a fêté, samedi, la sortie officielle de sa deuxième promotion. Soixante-huit étudiants de différentes nationalités ont reçu leur diplôme de bachelor en management. Parmi les récipiendaires de cette promotion parrainée par le cabinet d’audit et conseil international Kpmg, 13 sont déjà dans la vie professionnelle. Les autres devront poursuivre leurs études en France ou resteront au Bem de Dakar pour le second cycle.
Considéré depuis trois ans comme un acteur essentiel de l’enseignement supérieur en Afrique, après seulement 6 ans d’existence, le Bem de Dakar a contribué, selon Mary Teuw Niane, au rayonnement de l’enseignement supérieur du Sénégal au niveau du continent et au-delà. Cela, eu égard à la place de première business school qu’il occupe dans le classement des universités d’Afrique francophone.
Pour le ministre, parallèlement à la nouvelle politique de l’Etat, le Bem de Dakar a installé l’étudiant au cœur du système d’enseignement. « La vision du chef de l’Etat est de faire de l’enseignement supérieur un levier du développement économique et social en faisant de nos ressources humaines les catalyseurs de la marche vers l’émergence économique », a-t-il déclaré. Selon lui, c’est dans ce sens que le gouvernement a décidé d’injecter, dans les années à venir, plus de 300 milliards de FCfa dans ce secteur, en vue de renforcer la professionnalisation de la formation, d’élargir la carte universitaire, de développer les technologies de l’information et de la communication (Tic), d’ouvrir une bande passante de 155 méga pour l’ensemble des universités du Sénégal...
Aux étudiants, le Pr. Niane a exhorté à cultiver l’éthique et la vertu. « Les filières de management auxquelles vous avez été formés, pour la plupart, vous conduiront à opter pour l’entrepreneuriat ou la gestion rigoureuse des richesses dans vos pays respectifs. La vertu et l’éthique, l’efficacité, la propension à la qualité, donc à l’amélioration continue, vous serviront… », a-t-il lancé aux récipiendaires devant, à son avis, s’inspirer de leur école qui, en cinq années seulement, a fait quelque chose d’« éminemment grand ». Pour Pape Madické Diop, administrateur et directeur général de cet établissement d’enseignement supérieur, les bons résultats de son école traduisent la « culture du travail, la responsabilité et l’engagement de toute la communauté éducative de Bem Dakar ». Il a aussi rappelé que l’égalité des chances est un principe fort au sein de cette université. C’est ce qui explique, a-t-il poursuivi, la mise en place de la Fondation « Bem pour l’égalité des chances », laquelle permettra à tous ceux qui n’ont pas les moyens, mais qui ont le mérite et la culture de l’excellence, d’intégrer cette école.
