Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a visité avant-hier, mardi 3 mars, le chantier des locaux autonomes devant abriter le Centre de Formation judiciaire (CFJ), sis au Boulevard Dial Diop (site ex-ENAM). Selon Me Sidiki Kaba, ce joyau qui va accueillir à la fois six grandes sections (de formation) sera un lieu de rayonnement de la magistrature sénégalaise.
En termes de capacité (d’accueil), le futur Centre de Formation judiciaire (CFJ) va accueillir à la fois six grandes sections. L’annonce est faite par Me Sidiki Kaba avan-hier, mardi 3 mars lors de la visite de chantier des locaux autonomes devant abriter le Centre de Formation judiciaire (CFJ), sis au Boulevard Dial Diop (site ex-ENAM).
Selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le bâtiment «va accueillir dans la formation les magistrats, des administrateurs de greffe, des greffiers, des interprètes mais aussi des éducateurs spécialisés et les inspecteurs de l’éducation surveillée. Et, on a tendance à l’oublier, ça c’est la justice juvénile et c’est très important parce que nous avons des enfants en rupture de banc. Il faut les préparer, préparer leur reconstruction psychologique, mentale, pour assurer leur développement intellectuel».
Donc globalement, le futur siège du CFJ «sera un lieu de rayonnement de la magistrature sénégalaise parce que ceux qui ont été formés ici sont partout à travers le monde. L’ancien directeur qui était là, le juge Amady Ba alors, est au bureau du Procureur de la Haie. Ce qui veut dire que l’expertise sénégalaise est reconnu. D’autres magistrats sénégalais y sont aussi et un peu partout».
Et d’ajouter que le Sénégal bénéficie de la confiance des autres pays africains dont le Mali, la Guinée, le Tchad, la Centrafrique, le Congo qui «nous envoient leurs enfants, leurs magistrats pour que nous les formions. C’est parce que l’investissement du Sénégal c’est la formation, c’est le savoir et le savoir qui permet de libérer les citoyens en leur donnant la capacité de comprendre les enjeux et surtout répondre à la demande de justice et du désir de justice», a dit Me Sidiki Kaba.
Le Sénégal s’est inscrit dans une politique de modernisation de la justice, avec notamment la réforme de la carte judiciaire et le renforcement des capacités institutionnelles de ses structures. Et, la visite du ministre de la Justice s’inscrit dans la logique de doter ledit centre de moyens logistiques en phase avec son développement et son rayonnement régional.