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© aDakar.com par DF
Cérémonie publique d`incinération de drogue Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour. |
Dans son rapport, l’Oics renseigne que la drogue la plus utilisée par les Africains est le cannabis. Cette plante herbacée à tige haute, également appelée chanvre indien, a un taux de prévalence élevé dans de nombreux pays africains.
«Environ, 2/3 des personnes qui se sont inscrites pour recevoir un traitement de la toxicomanie en Afrique avaient indiqué consommer du cannabis», souligne l’Ong, renseignant que le Maroc est le plus grand producteur de ce type de drogue en Afrique. Les adultes demeurent cependant les plus touchés par le phénomène : Par exemple, en l’Afrique de l’Ouest et au Centre, «la prévalence annuelle de la consommation parmi la population adulte est la plus élevée, 12,4%».
Par ailleurs, les jeunes représentent une population importante des usagers de la drogue. «Au Bénin, 45% des usagers de la drogue sont des jeunes dont la moyenne d’âge est de 22 ans. En 2014, le Cameroun a indiqué qu’en moyenne 5 000 à 6 000 patients étaient traités dans la capitale chaque année pour des maladies liées à l’abus de stupéfiants et de substances psychotropes, et que 75% à 80% des hospitalisations pour abus de drogue concernaient des personnes âgées de 15 à 39 ans», rapporte l’Oics.
Abus de cocaïne et d’héroïne au Nigeria
En Afrique australe, certaines indications provenant d’Afrique du Sud dénotent une augmentation de l’abus d’héroïne, de méthamphétamine et de mecthcathinone. En outre, les données provenant des centres de traitement de la toxicomanie d’Afrique du Sud révèlent une recrudescence de la consommation de méthaqualone et une baisse de la consommation de cocaïne. En Afrique de l’Est et du Nord, l’abus d’amphétamine n’a été signalé en Algérie, en Egypte et au Kenya. Dans le dernier pays cité, la prévalence de l’abus d’amphétamine parmi les élèves du secondaire à Nairobi est de 2,6%. Inquiétant !
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