Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent des sujets politiques, judiciaires et de l’éducation avec la grève des enseignants.
Le Populaire informe qu'après sa sortie contre Macky et sa famille, «Wade accusé de sacrifices humains» et que le pouvoir révèle que le Parti démocratique sénégalais (Pds) a fait venir un puissant féticheur pour la libération de Karim.
«Wade est en train de faire des sacrifices. Il veut un deuxième Joola (naufrage de ce bateau avait fait en 2002 près de 2000 morts), dit dans Le Pop, la députée Sira Ndiaye.
Cette vague de ralliements au parti Rewmi intéresse le journal Rewmi quotidien qui se demande à sa Une : «Idy, va-t-il hanter le sommeil du pouvoir ?».
Parlant du conflit casamançais, Direct-Info note que «Macky enterre la solution militaire».
De son côté, L'Observateur se focalise sur «ces mouvements qui rongent le Pds» et informe que le débat sur la candidature de ce parti à la présidentielle de 2017 sera posé aujourd'hui.
Selon L'Obs, arrêté pour diffamation contre la gendarmerie et bénéficiant depuis hier d'une liberté provisoire, «le Procureur maintient Massaly en prison».
La Tribune insiste sur ce qu'il appelle «sale temps dans les prisons sénégalaises» et révèle qu' «après les détenus, les matons en colère» et que «salaires, indemnités, primes, missions sont les causes».
Libération ouvre sur Bibo Bourgi, co-accusé de Karim Wade, et informe que la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a ordonné la saisie de son passeport, alors qu'il sollicitait une autorisation de sortie du territoire pour 15 jours.
Revenant sur le procès de Karim et Cie, Le Témoin note qu'on s'achemine «vers un verdict à huis clos» le 23 mars prochain.
«Son recours rejeté par le conseil constitutionnel : Habré file droit vers les assises», titre Walfadjri.
Le Soleil parle de l'enseignement supérieur et souligne que «le gouvernement veut terminer les négociations avec les syndicats», que les salaires des grévistes ne seront pas ponctionnés, et que le ministre ne nommera pas les membres du conseil d'administration des universités comme le voulait la Loi cadre.
«Loi cadre promulguée, le SAES (syndicat autonome des enseignants du supérieur) persiste : L'enseignement supérieur en sursis», écrit Sud Quotidien à sa une.