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© aDakar.com par DF
Le XVe Sommet de la Francophonie s`est ouvert ce matin à Dakar Dakar, le 29 Novembre 2014 - Le sommet de la Francophonie s`est ouverte ce matin au centre International de Conférence de Diamniadio. Le président Macky Sall, en compagnie de Abdou Diouf, a accueilli ses hôtes. Photo: Amath Dansokho, Ancien leader du PIT, ministre d`État |
Amath Dansokho est formel. Il jette l’éponge dans sa tentative de médiation pour rabonnir les rapports heurtés, ces derniers temps-ci, entre Me Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall. Invité de l’émission « Grand jury » de la Rfm d’hier, dimanche 01 mars, le ministre d’Etat auprès du Président Macky Sall a fait savoir qu’il renonçait à aller rencontrer Abdoulaye Wade, comme initialement prévu à l’orée du départ du chef de l’Etat pour sa tournée économique dans le Sud du Sénégal.
La raison est à chercher, selon lui, dans l’escalade verbale qui a poussé l’ancien Président à qualifier la famille de Macky Sall « d’anthropophage et de descendant d’esclaves ». D’ailleurs, a dit vertement le président d’honneur du Pit, «L’esclavage est aboli depuis 1848, si Me Abdoulaye Wade avait tenu de tels propos dans un pays civilisé ( !!!), il serait directement conduit en prison ». Amath Dansokho condamnera dès lors sans réserve les agissements de l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade, à l’endroit de son successeur.
«C’est très largement rejeté. C’est répugnant pour un homme qui se dit de la République ». Pourtant, a-t-il tenu à indiquer : « Macky Sall n’a aucune haine contre Abdoulaye Wade, de même que moi-même, parce que, lorsque j’avais décidé d’aller voir Me Wade, le chef de l’Etat me l’avait autorisé…. Mais le problème d’Abdoulaye Wade est de se croire un homme d’exception, homme au-dessus de tout le monde, au point de préparer une insurrection ». Sur ce point d’ailleurs, Amath Dansokho a formellement averti le Pape du Sopi que « la République sera défendue ». «Je vous assure que, même dans l’état où je suis, Abdoulaye Wade se soumettra aux règles de la République. Il ne pourra pas semer la confusion dans ce pays», a-t-il tonné.
Dans la foulée, le ministre d’Etat auprès du Président Macky Sall a indiqué que Me Wade et son fils, ainsi que les gens qui le suivent, ont pris des ressources considérables du pays. Le réquisitoire de Dansokho contre Wade atteindra son summum lorsqu’il affirmera qu’en vérité «Abdoulaye Wade n’a jamais respecté la Constitution», A titre d’argumentaire, le président honoraire du Pit a souligné que Wade, qu’il accuse d’ailleurs d’être le commanditaire du meurtre de Me Babacar Sèye en 1993, a accepté sa défaite, malgré lui, face à Macky Sall au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012.
Selon Dansokho, Abdoulaye Wade voulait faire un coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir. Mais, a-t-il expliqué à «Grand jury», «ce sont trois Généraux de l’Armée qui lui ont dit qu’ils se soumettent à la décision du suffrage universel. Sinon, il avait préparé un coup d’Etat, il y était près. Il a été contraint puisque l’Armée n’a pas marché, il a renoncé».
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