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Sénégal: une opposante emprisonnée pour escroquerie victime d’"un mensonge d’Etat"
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  AFP


Aïda
© Autre presse par DR
Aïda Ndiongue, ex-sénatrice


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Une opposante sénégalaise, détenue depuis plus
d'un mois pour "escroquerie" au détriment de l'Etat, est victime d'un
"mensonge" lui attribuant un patrimoine de 73 millions d'euros, a déclaré
mardi à l'AFP un de ses avocats.
"Tout ce qu'a dit le procureur de la République est faux. C'est un canular
judiciaire, un mensonge d'Etat. Tous les comptes bancaires de Mme Ndiongue
sont débiteurs", a indiqué l'avocat, Mbaye Jacques Ndiaye.
Aïda Ndiongue, femme d'affaires et ex-sénatrice, est membre du Parti
démocratique sénégalais (PDS), la formation d'Abdoulaye Wade, qui a dirigé le
Sénégal de 2000 à 2012. Elle a été arrêtée le 17 décembre pour "faux, usage de
faux et escroquerie".
Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a estimé vendredi
ses avoirs à "47,675 milliards de francs CFA" (72,68 millions d'euros), dont
de l'argent liquide, des bijoux et des sociétés.
M. Guèye "n'a pas fait de perquisition et n'a pas vu un seul bijou
appartenant" à Mme Ndiongue, a dit Me Ndiaye.
La justice soupçonne Mme Ndiongue de s'être enrichie sous le régime Wade,
en profitant d'un programme gouvernemental de construction de logements
sociaux et de lutte contre les inondations et les bidonvilles.
Plusieurs ex-responsables sénégalais font l'objet ces derniers mois
d'enquêtes pour enrichissement illicite présumé. Certains ont été emprisonnés.
Karim Wade, fils de l'ex-président Wade et qui fut son ministre, est ainsi
détenu depuis avril 2013.
Il a été inculpé une première fois et placé en détention préventive le 17
avril 2013 à Dakar, accusé d'avoir acquis de manière illicite divers biens et
sociétés pour 694 milliards de francs CFA (près de 1,06 milliard d'euros), ce
qu'il nie.
En septembre 2013, le procureur a adressé à Karim Wade une nouvelle mise en
demeure pour lui demander de justifier dans un délai d'un mois l'origine de
98,6 milliards de FCFA (plus de 150 millions d'euros) déposés, selon
l'accusation, dans des comptes d'une banque à Monaco.
Il a une nouvelle fois été inculpé et placé sous mandat de dépôt. Ses
avocats et proches ont dénoncé une "prise d'otage", estimant que les autorités
"n'ont aucune preuve", et réclament sa libération.
mrb/mba

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