La CEDEAO ‘’prendra une part active’’ au déroulement de la 24-ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui s’ouvre ce samedi, en présence de différents acteurs venus des quatre coins du monde pour célébrer le septième art africain, annonce un communiqué reçu à l’APS.
‘’L’organisation ouest-africaine, connue comme l’un des principaux partenaires du Fespaco depuis 1993, a décidé d’innover cette année en instituant un prix de la meilleure réalisatrice doté de 10 millions de F CFA, qui viendra seconder le prix de l’intégration, d’une valeur de 15 millions de F CFA, qu’elle décerne depuis des années’’, indique la même source.
Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo remettra personnellement les prix et les trophées les accompagnant, lors de la cérémonie de clôture, prévue le 7 mars 2015.
Il ‘’n’a de cesse d’insister sur l’importance de cette manifestation culturelle biennale, la plus importante de l’Afrique subsaharienne consacrée aux films réalisés par des cinéastes du continent’’, selon le communiqué.
Outre sa participation à la remise des prix spéciaux, la CEDEAO se dotera d’un stand décoré à ses couleurs. Il servira notamment à mieux la faire connaître du public à travers des présentations et exposés sur l’historique, les objectifs, le management, les institutions et agences spécialisées, les principes fondamentaux, les réalisations, les projets et programmes ainsi que la Vision 2020.
Pour l'édition 2015 du Fespaco, 134 films ont été retenus sur les 720 réceptionnés par le comité de sélection. Parmi ceux-ci, 20 longs-métrages en provenance de 17 pays concourront pour l’Etalon d’or de Yennenga, la récompense suprême du Fespaco.
Cette édition est placée sous le thème: ''Cinéma africain, production et diffusion à l’ère du numérique''. La nouveauté de taille c’est qu’il sera tenu compte de l’évolution technologique et des préoccupations des professionnels du septième art pour admettre les films numériques dans la compétition officielle, de même que les œuvres de la diaspora jusque-là exclues, rappelle le communiqué.