Si la direction de l’Afp accède à la demande des structures de jeunes, de femmes, de cadres et des instances départementales, Malick Gackou, Malick Guèye et Cie seront exclus du parti.
Après les évènements du Terrou-bi qui ont vu Moustapha Niasse se faire copieusement conspué par des jeunes de son parti, les structures de l’Alliance des forces de progrès (Afp) demandent à la direction d’aller plus loin dans les sanctions. Dans un communiqué, la commission communication de ce parti indique : «Au regard de la gravité des fautes commises et de leur persistance, des responsabilités relevées des uns et des autres, l’ensemble des structures de base se sont réunies et ont demandé au parti d’infliger aux auteurs de ces actes la sanction suprême prévue par les textes : l’exclusion.» Et parmi les «auteurs», il y a le numéro 2 du parti, Malick Gackou, que les cadres accusent d’être «derrière» ces jeunes dont Malick Guèye. Lundi dernier, c’est le secrétaire national chargé des élections à l’Afp qui promettait d’ailleurs que M. Gackou «va justifier l’origine de ses millions». Bouna Mouhamed Seck et Cie sont convaincus que c’est lui qui a organisé la fronde du 22 janvier dernier contre le secrétaire général du parti.Dans la même veine, les militants rappellent leur «adhésion» aux valeurs qui fondent l’Afp, et «incarnées», disent-ils, par Moustapha Niasse, un «homme de droiture, à la compétence louée au Sénégal, en Afrique et dans le monde entier». Dans leur résolution, les Progressistes ont «réaffirmé» la décision prise lors du Bureau politique du 10 mars 2014 de soutenir la candidature du Président Macky Sall à l’élection présidentielle de 2017, «si les choses restent en l’état entre l’Afp et l’Apr». Par ailleurs, les partisans de Niasse rappellent également leur «adhésion totale» et «constante» aux décisions issues des instances supérieures du parti, notamment le Bureau politique.