La Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a estimé, lundi à Dakar, lors de l’ouverture d’un atelier sur le renforcement de l’Education à la Santé de la reproduction que ‘’l’école reste le lieu idéal pour accompagner les jeunes en complément de l’éducation reçue en famille, dans la communauté, à la mosquée ou à l’église’’.
‘’Le renforcement de l’éducation à la santé de la reproduction est non seulement nécessaire pour la santé des jeunes mais également pour leur permettre de continuer leur scolarité dans des conditions favorables sans abus ni interruption pour des causes de maladie de grossesses ou de harcèlement’’, a souligné Andréa Wojnar Diagne.
Les ministres de l’Education de l’Afrique subsaharienne l’ont d’ailleurs rappelé en affirmant le besoin de renforcer les programmes d’éducation à la santé de la reproduction lors de la Conférence ministérielle de l’Afrique subsaharienne sur l’éducation post 2015 tenue à Kigali (Kenya) il y a une dizaine de jours.
Pour la représentante résidente du FNUAP, ‘’ne pas les protéger, c’est courir le risque de ne pas terminer une formation et de compromettre le futur professionnel auquel ils aspirent à l’avenir’’.
C’est pour cela, a-t-elle souligné, l’atelier national de consensus sur le renforcement de l’Education à la santé de la reproduction à l’école s’avère primordiale en ce qu’elle convie à ‘’construire ensemble avec les différentes composantes de la communauté une compréhension commune de l’ESR’’.
‘’Le sujet soulève souvent des craintes de la part des parents et des leaders (religieux, , communautaires…) et il est important d’en parler et de prévenir les malentendus’’, a souligné Mme Diagne.
La rencontre organisée par la Coalition pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes et le ministère de l’Education vise à construire un consensus fort avec tous les partenaires impliqués pour le renforcement de l’éducation à la santé de la reproduction à l’Ecole.