Quatre des sept forages (NDLR : points d'eau) prévus dans le Programme d’appui à la sécurité alimentaire (PASA) sont mis en service, a-t-on appris lundi du docteur vétérinaire Ibrahima Thiam, coordonnateur du volet élevage de cette initiative.
"En ce qui concerne l’hydraulique pastorale, le programme est à un taux de réalisation très satisfaisant de 63%", a-t-il dit à l’APS, lors d’un atelier d’évaluation du "protocole" liant depuis avril 2014 le PASA à la Direction de l’élevage.
Il précise que quatre des sept forages prévus pour les trois régions bénéficiaires du PASA – Kaffrine, Louga et Matam – sont construits et mis en service.
L’installation de pare-feux sur un pourtour de 100 kilomètres était prévue, mais cet objectif a été dépassé puisque 300 kilomètres en tout ont été couverts grâce au programme, dans les régions bénéficiaires, pour parer aux feux de brousse, selon M. Thiam.
"Il est prévu de mettre en place des parcs de vaccination du bétail. Vingt parcs sont en construction dans les régions de Matam et Louga. Ils seront réceptionnés dans un mois ou un mois et demi", a-t-il indiqué.
L’atelier d’évaluation, ouvert lundi dans la commune de Linguère (nord), pour deux jours, concerne les régions de Matam et Louga.
Deux inspecteurs régionaux de l’élevage, quatre inspecteurs départementaux de l’élevage et 22 chefs de poste vétérinaire participent à la mise en œuvre du PASA, selon le docteur Thiam.
Ils vont, pendant l’atelier, identifier "les contraintes" de la mise en œuvre du programme, a-t-il dit, soulignant que "beaucoup d’activités de formation, de sensibilisation et de communication" sur le PASA sont prévues cette année.
Ce programme a été lancé en mars 2014 par l'Etat du Sénégal, avec le soutien financier de la Banque africaine de développement (BAD), pour assurer la sécurité alimentaire de 400 mille personnes, dont 60% de femmes, dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.
Il comporte un volet agriculture, en plus du volet élevage.