La presse sénégalaise de ce jeudi rend compte des plaidoiries du procès de Karim Wade et Cie pour enrichissement et complicité d’enrichissement illicite, avec le retour de la défense des co-prévenus de Wade-fils, après le réquisitoire mardi dernier du Procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Cheikh Tidiane Mara, demandant des peines allant de quatre à sept ans.
«Traque des biens mal acquis : La défense se fissure», titre Walfadjri. Nos confrères de ce journal expliquent que «l'avocat de Mbaye Ndiaye disculpe son client et enfonce Karim».
Pour Le Populaire, il y a eu «volte-face des avocats des co-prévenus de Karim Wade» qui, «après avoir boudé les dernières auditions des témoins, ils reviennent à la barre pour les plaidoiries». «Les avocats de Mbaye Ndiaye chargent Karim», écrit Le Populaire.
«Karim avait menacé d'envoyer Mbaye Ndiaye en prison» si son père gagnait la présidentielle de 2012, explique L'As à sa Une, citant l'un des avocats de Mbaye Ndiaye, par ailleurs ancien DG de l'Agence des aéroports du Sénégal (ADS).
Pour La Tribune, «face au lynchage de leur client, les avocats de la défense reviennent». Ce journal illustre sa Une par un dessin qui lance : «Pas question de laisser notre client à l'article de la mort».
«Les co-prévenus se démarquent de Karim Wade», note Le Témoin à sa Une, soulignant que «les avocats des supposés complices, Mbaye Ndiaye, Pierre Agbogba et Alioune Diassé nient tout lien avec Karim».
De son côté, Sud Quotidien informe que c'est «la relaxe de Mbaye Ndiaye (qui est) exigée».
Le Quotidien ouvre avec une autre affaire de biens mal acquis portant sur 47 milliards et impliquant l'ancienne sénatrice libérale et femme d'affaires, Aïda Ndiongue, qui sera jugée le 3 mars.
Les «révélations sur les menaces terroristes contre Macky Sall» véhiculées par des SMS et également envoyées au ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, et à la Directrice générale de la police, Anna Sémou Faye, font la Une de L'Observateur.
Ce journal informe que les auteurs de ces SMS, «Cheikh Alassane Sène et Johnny Bâ sont placés sous mandat de dépôt.
Libération donne une partie du SMS qui a mis en alerte la Division des investigations criminelles (DIC). «Nous sommes Al-Qaïda et…», disent les auteurs. Selon Libération, les menaces s'étendaient aux familles du président et du ministre de l'Intérieur.
Le journal EnQuête se focalise sur l'emprunt obligataire de la Ville de Dakar et souligne que «l'Etat freine le maire Khalifa Sall» avec cet «imbroglio autour de 20 milliards de f cfa».
Sur la visite du Chef de l'Etat à Sédhiou (Sud), Direct-Info écrit que «les chefs religieux et coutumiers étalent leur colère».
«Réconciliation, reconstruction, paix et développement durable de la Casamance», dit Macky Sall à la une du Soleil.
TE/APA