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Les rayons des librairies et bibliothèques sénégalais se sont enrichis samedi dernier avec la publication de deux nouveaux ouvrages, de Amadou Sy et Abdoukhadre Diallo. Les deux écrivains ont respectivement présenté leur ouvrage «L’imaginaire Saint-Louisien» et «Aux confins du silence». C’était au cours d’une cérémonie qui eu pour cadre l’institut Français Jean Mermoz.
Dans son ouvrage intitulé : «L’imaginaire Saint-Louisien» Alpha Amadou Sy propose une sorte de révision d’un livre qu’il avait déjà publié il y a quelques années. Il explique dans cet ouvrage comment l’imaginaire Saint-Louisien s’est constitué à travers le temps et travers l’histoire, les facteurs importants qui ont concouru à son émergence. L’auteur, ne s’est pas limité à retracer l’histoire. Il a surtout interpellé les Saint-Louisiens car sa réflexion débouche sur une interrogation sur l’avenir de Saint-Louis. Pour lui, il est en effet important de parler de l’histoire de la ville tri-centenaire mais il est aussi important de mettre en garde contre «cette tendance fâcheuse qui consiste à confiner Saint-Louis dans son histoire». «Il y a une urgence de créer les conditions du rayonnement de Saint-Louis dans le présent, actuellement» a dit Alpha Amadou Sy qui ajoute: «Nous avons une ville qui a eu la chance uniquement au monde d’être entre l’océan et le fleuve. L’eau c’est la vie. Cela veut dire que Saint-Louis ne peut être une ville pauvre. Quand on a l’océan et le fleuve, nous devons nous développer. L’exemple que je donne, c’est que le pont Faidherbe a été financé par la colonie de Saint-Louis. Nous avons un bon climat et les ressources humaines sont là. Nous pouvons nous développer sans l’aide des bailleurs».
Le livre «L’imaginaire Saint-Louisien» a suscité beaucoup d’intérêt au point que tous les exemplaires ont été vendus entre Dakar et Saint-Louis, a-t-on informé. Pour sa deuxième publication, Abdoukhadre Diallo a quant à lui, présenté un recueil de poèmes de 62 pages dans lequel il retrace ses émotions mais également des passages de sa vie. «Je colorie mes sensations, les images, les hommes, mes pensées, mes désirs, j’y charrie ce qu’il y a de plus profond en moi. Le verbe me venge, ma plume c’est mon arme» a-t-il fait savoir.
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