Le directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR), Oumar Diop, et le secrétaire exécutif de l'Association des raffineurs africains (ARA), Joël Dervain, ont plaidé lundi à Dakar, pour la formation du personnel chargé de conduire les machines de raffinerie, soulignant que cette démarche est nécessaire à l’entretien de ces outils de travail.
"Le personnel d'exploitation et de maintenance doit subir une formation continue pour suivre les différentes améliorations sur les machines tournantes pour leur assurer un bon fonctionnement pendant leur cycle de vie", a dit pour sa part, Oumar Diop, Dg de la SAR.
Il s'adressait à la presse en marge de l'ouverture du colloque (16-18 février) sur "les machines tournantes" organisé par l'Association des raffineurs africains (ARA) à laquelle 37 sur 42 raffineries africaines sont membres.
Selon Oumar Diop, les machines tournantes occupent une place importante dans l'industrie du pétrole et du gaz. "Elles permettent, a-t-il poursuivi, d'assurer, entre autres fonctions, le transport inter opérationnel de la matière première et des produits finis dans le processus de raffinage. D'où il faut une bonne expertise pour les conduire".
Pour Joël Dervain, cette formation continue du personnel d'exploitation et de maintenance des machines tournantes est d'autant plus importante que la " bonne marche d'une raffinerie en dépend".
"Les machines tournantes, non seulement coûtent cher, mais sans elles, il n'y a pas de raffinerie. C'est pourquoi, il faut perpétuellement former leur conducteur", a dit le secrétaire exécutif de l'ARA.