Les sujets relevant de la politique et de la justice semblent être les plus en vue dans le livraison du week-end de la presse quotidienne.
"Macky Sall passe l'examen blanc", affiche par exemple Waa Grand Place, pour dire que le chef de l'Etat "entend tenir sa promesse de campagne électorale relative à la réduction du mandat présidentiel" de sept à cinq ans.
Le journal précise que le président de la République veut toutefois "se conformer à la Constitution en consultant le peuple sénégalais à travers un référendum".
Dans le même temps, Macky Sall "accentue ses recrutements" en perspective de la présidentielle de 2017, si l'on en croit Le Populaire. "Ça manœuvre ferme du côté du palais (de la République) dans la perspective de la présidentielle de 2017. En quête d'un second mandat, le chef de l'Etat a accéléré la cadence", selon ce quotidien.
Il "s'est inscrit dans une dynamique d'absorption de mouvements et de partis politiques'' et "s'est entouré de sergents qui opérationnalisent le système de phagocytose", renchérit le quotidien L'As.
"Des mouvements et des partis politiques sont déjà tombés dans l'escarcelle de l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir). Reste à savoir maintenant combien d'alliés résisteront à cette vague d'ici la présidentielle de 2017", précise le même journal.
Surtout que pendant ce temps, opposition et pouvoir "rament à contre-courant" du dialogue politique proclamé en intention par les uns et les autres, fait valoir Sud Quotidien.
D'autres quotidiens reviennent sur l'appel de l'ancien président Abdoulaye Wade à la France et aux Etats-Unis, demandant à ces deux pays de permette que soit poursuivi sur leur territoire le procès de son fils et ancien ministre Karim Wade, poursuivi au Sénégal dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis.
"L'ancien président appelle aujourd'hui Paris et Washington à +raisonner+ Macky Sall. Pourtant, c'est le même Abdoulaye Wade qui avait pris ces puissances étrangères pour des +soutiens+ de ses adversaires à la présidentielle de 2012", relève le journal Le Quotidien.
De plus, "en sollicitant aussi des juges français et américains pour juger son fils, il oublie que c'est lui qui a rendu la justice sénégalaise compétente pour juger un citoyen tchadien, Hissein Habré. Ce passé est toujours présent, mais surtout récent", ajoute le journal.
"La justice s'applique à tous", de toutes les manières, rappelle pour sa part le chef de l'Etat, Macky Sall, dans des propos rapportés par le quotidien L'Observateur. "Ce n'est pas parce qu'on est le fils d'un homme politique qu'on ne doit pas répondre de ses actes", déclare-t-il.
S'y ajoute que le Sénégal "n'acceptera pas que Karim Wade soit jugé à l'étranger", assure le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, dans des propos relayés à sa Une par le quotidien Walfadjri.
Le Point quotidien relaie les mêmes propos de Me Sidiki Kaba, selon qui "le Sénégal dispose d'un système judiciaire fiable pour juger tous les crimes nationaux et internationaux".
Loin de ces sujets, le quotidien national Le Soleil rapporte que le président de la République Macky Sall, "a recommandé la création d'une délégation générale à la paix et à la sécurité au sein de l'UEMOA. Une structure qu'il souhaite à la fois +opérationnelle et efficace+ à mettre en place par la commission" de cette organisation sous-régionale.