La coopération entre les Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) reste une alternative pour faire face aux défis sécuritaires, a déclaré jeudi à Dakar le ministre sénégalais des Affaires, Mankeur Ndiaye.
"Face aux défis sécuritaires devenus complexes et aux nouvelles menaces comme la criminalité transfrontalière organisée, le terrorisme, l’extrémisme violent, le trafic de drogues et d’armes, nous n’avons d’autres alternatives que la coopération", a-t-il affirmé à l’ouverture d’un conseil des ministres du comité de haut niveau pour la mise en œuvre du chantier paix et sécurité de l’UEMOA.
Selon lui, en 20 ans, l’UEMOA, avec "dynamisme et efficacité", a réalisé des "bonds qualitatifs" dans les domaines macro-économique et commercial, mais "le défi actuel demeure la préservation et la consolidation de ces acquis".
"Il est aussi important de promouvoir la paix et la sécurité dans notre espace, car l’Afrique occidentale est hélas le théâtre de nombreuses agitations politiques et le foyer de violents conflits qui sapent tout processus de développement économique et entravent le processus d’intégration régionale", a-t-il expliqué.
Il a réaffirmé la solidarité "agissante" de son pays envers le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et tous les pays actuellement confrontés à la menace de Boko Haram qui poursuit ses exactions dans cette partie de l’Afrique.
Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo constituent l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).