Des sujets relatifs à l’économie et aux faits divers sont traités en priorité par la presse sénégalaise parvenue jeudi à APA.
Ainsi, Le Quotidien donne à sa Une «les leçons de la Banque mondiale» pour les réalisations du Plan Sénégal Emergent (Pse). Parmi ces leçons, le journal cite l'amélioration du climat des affaires et les réformes budgétaires, considérées comme des préalables à la réussite du Pse.
«Loi de finance 2015, Pse, dépenses communes…Les craintes de la Banque mondiale», titre EnQuête.
Dans ce journal, la Bm estime que le secteur privé doit financer le Pse et déplore la masse salariale du Sénégal qui est supérieure à la norme de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest.
De son côté, Le Populaire se focalise sur ce constant de la Banque mondiale qui fait état d'une «hausse spectaculaire de la dette du Sénégal entre 2008 et 2013». Selon l'institution bancaire, le Sénégal a un niveau d'endettement proche de celui d'avant allègement de 2006.
«Politique de développement : La Banque mondiale note le Plan Sénégal Emergent», écrit Le Soleil. A la une de ce quotidien national, «Macky Sall demande une stratégie d'ajustement budgétaire» et prône un «dialogue pour favoriser le consommer local».
Parlant de faits divers, Direct-Info indique voit de «la cour à la place des cours» à Sédhiou (Sud) où «140 filles ont été engrossées dans les écoles».
La condamnation à 20 de prison de deux jeunes de Colobane (à Dakar) reconnus coupables du meurtre en 2012 du policier Fodé Ndiaye occupe la Une du Témoin qui écrit : «Pour la libération de ses fils : Colobane n'exclut pas la grève de la faim».
Pour Walfadjri, dans ce quartier, «la rébellion contre la justice s'organise».
Ce «scandale à 490 milliards» fait la Une de L'Observateur qui explique que cette somme est perdue entre des «lettres de confort engagées entre 2011 et 2015», entre autres.
Le Populaire poursuit l'affaire Karim Wade et Cie et informe que pour «sauver Karim, Wade demande à Obama et Hollande des juristes pour juger la CREI (Cour de répression de l'enrichissement illicite)».