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Football : la Côte d’Ivoire remporte la CAN 2015 face au Ghana Les Eléphants de CIV remporte la 30 édition de la Coupe D`Afrique des Nations (CAN2015) face au Ghana au Stade de Bata en Guinée Equatoriale. |
(BÂTA, Guinée Equatoriale) - C'est un Yaya Touré épanoui, soulagé et visiblement très heureux qui a fait face la presse après la victoire des Éléphants en finale de la coupe d'Afrique des nations devant le Ghana, lors d'une éternelle et indécise séance des tirs au but.
« Quand on gagne avec le club, c'est magique, mais avec le pays c'est incroyable, exceptionnel », a déclaré le colosse ivoirien. Et d'ajouter: « J'attendais depuis je ne sais combien de temps de lever le trophée, en tant que capitaine. C'est spécial »,
« C'est une grosse bouffée d'air. Notre chance est venue, je suis épanoui et soulagé. Je pense aux gens qui m'ont donné des conseils, à ma famille », confie le Citizen non sans tresser des lauriers à Hervé Rénard qui vient aussi de remporter deux CAN en trois ans avec deux nations différentes.
D'abord, c'était en 2012, avec les Chipolopolo de la Zambie en finale contre la... Côte d'Ivoire. Puis avec cette même sélection ivoirienne dont il a été le bourreau sur la terre gabonaise co-organisatrice de la CAN 2012 avec la Guinée-Equatoriale.
« L'entraîneur a été très bon avec nous, il connaît très bien le foot africain, il a fait un super travail. On a eu pas mal de critiques, même parfois agressives. Mais il a su nous mettre sur la route, et faire en sorte qu'on laisse nos étoiles à la maison et qu'on joue pour l'équipe », a tenu a souligner Yaya Toure, quadruple ballon d'or africain.
Poursuivant ses confidences l'ancien joueur du Fc Barcelone, de l'As Monaco dira: « Ca fait 8 ans que je joue en sélection, j'ai perdu deux finales, et en quarts. C'est toujours dur à supporter. Les tirs au but, c'est quelque chose de très difficile, je suis très soulagé de la victoire à la fin. Quand mon frère tire, c'est comme si c'était moi, c'est très difficile ».
« En 2012 contre le coach (Hervé Renard entraîneur alors la Zambie), je n'avais pas tiré et mon frère avait tiré et eu de la malchance. Les séances de tirs au but, c'est quelque chose que je déteste, mais en cours de match j'aime bien tirer les penalties. »
Par ailleurs, il a aussi réservé une mention spéciale à Boubacar Copa Barry, qui était remplaçant aussi bien dans les phases éliminatoires que tout le long de la phase finale. Il a du faire son apparition qu'à cause du nouveau gardien du TP Mazembe, Gbohouo.
« Il faut féliciter Copa (Barry). Il a eu des moments difficiles, surtout au pays où il a été très critiqué. Aujourd'hui il nous donne le trophée, c'est un exemple de solidarité. Après la blessure de Gbohouo, le coach lui a tenu un discours pour bien le mettre dedans », souligne Yaya Toure.
HERVE RENARD (SELECTIONNEUR DE LA COTE D'IVOIRE) : « Dans la vie, il ne faut jamais lâcher »
« Je suis très content pour tous les Ivoiriens, qui attendaient ça depuis 23 ans. Mon message depuis qu'on a commencé le stade de préparation le 5 janvier a toujours été le même, même quand on a mal débuté la première mi-temps contre la Guinée, on a toujours gardé le cap, il a fallu dire certaines vérités. Les joueurs ont fait beaucoup d'efforts, aujourd'hui ils sont récompensés. Dans la vie on peut perdre, mais l'important c'est de toujours rebondir, ne jamais lâcher. On dédie cette victoire à tout le peuple ivoirien. Le foot a cela de magique, qu'il réunit toutes les ethnies, toutes les personnes qui ne pensent peut-être pas de la même façon. La Côte d'Ivoire est plus qu'heureuse aujourd'hui, c'est le plus important ».
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