La Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER) et le groupe Expo Carrefour Afrique (EXCAF) ont signé, lundi à Dakar, un protocole d'accord aux termes duquel la première structure s'engage à apporter un appui technique et financier à la deuxième dans l'organisation du sixième Salon international des énergies renouvelables et de l'environnement en Afrique (SIEREA).
Des professionnels, chercheurs, autorités publiques, représentants d'organismes internationaux, bailleurs de fonds et ONG sont attendus à cette rencontre prévu du 23 au 26 avril dans la capitale sénégalaise.
Ce protocole d'accord devrait "permettre au groupe EXCAF d'atteindre ses objectifs", à savoir "participer activement à la promotion des énergies renouvelables dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles", a expliqué son directeur général, Sidy Diagne.
Thierno Bocar Tall, président de la SABER, un partenaire stratégique de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a lui promis de "tout faire faire pour que le Salon soit une réussite".
"Nous souhaitons accompagner le Salon pour plusieurs années, nous avons déjà mobilisé quelques sponsors et nous ferons tout pour que ce Salon soit une réussite totale", a-t-il dit, soutenant que cet événement gagne de plus en plus en notoriété.
Le programme de la sixième Salon international des énergies renouvelables et de l'environnement en Afrique (SIEREA) prévoit des colloques, expositions, des rencontres de partenariats et des espaces de démonstration, indique les organisateurs dans un document remis aux journalistes.
La Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER) "ne ménagera aucun effort pour (…) que l'UEMOA puisse participer de manière très active à l'événement", a assuré son président.
Selon Thierno Bocar Tall, la prochaine édition de ce Salon des énergies renouvelables sera principalement axée sur les technologies des énergies renouvelables.
L'Afrique devrait commencer à fabriquer ses propres équipements, "au lieu de tout simplement aller [les] acheter en Chine, en Allemagne ou à travers l'Europe", a indiqué M. Tall. "Il faudrait que l'Afrique fasse ses équipements ici avec des normes que nous fixons nous-mêmes", a-t-il insisté.
Le président de la SABER a plaidé pour "un standard africain qui tienne compte de notre environnement, de tous les aspects sociologiques de sorte que les équipements soient adaptés à notre environnement".
"L'Afrique a le vent, le soleil et tout mais il ne suffit pas de les avoir, il faut passer à la phase active de création d'un environnement qui permet l'éclosion et la réalisation de l'ensemble des projets", a affirmé Thierno Bocar Tall, selon qui "il n'y a plus rien à découvrir, tout est déjà étudié, il faut maintenant pratiquer".
Aussi ce Salon devrait-il selon lui faciliter le transfert des technologies et favoriser des relations de partenariat entre producteurs, acheteurs et les hommes d'affaires.