Le maire de Kaffrine (Centre), Abdoulaye Willane, a invité, samedi, les autorités étatiques à ne pas supprimer la jeune région éponyme qui n’acceptera plus d’être "à la remorque de Kaolack".
‘’Nous n’accepterons plus d’être dans un quelconque pôle régional, à moins d’en être la tête de pont et cela en raison de notre position de centralité’’, a-t-il soutenu.
M. Willane s’entretenait avec la presse en marge de l’atelier de bilan des prévisions saisonnières et celles à courte et moyenne échéance pendant la campagne 2013 à Kaffrine.
Par ailleurs, l’édile a souhaité l’extension du réseau électrique dans les villages frontaliers de la capitale du Ndoucoumane que sont Lougué, Ndiegue, Toun, Affé, Keur Babou et Guinthe Peulh, afin d’y améliorer la sécurité, l’accès aux soins de santé de qualité, etc.
Il a également plaidé pour la construction d’une caserne des sapeurs-pompiers dans son terroir pour pouvoir faire face aux nombreux feux de brousse et aux multiples accidents de la route.
‘’Si l’on envoyait lundi les hommes du feu à Kaffrine, je leur cède un espace pouvant servir de bureaux et de dortoirs’’, s’est engagé le maire de la ville.
A défaut d’avoir une caserne, a-t-il ajouté, les autorités doivent penser à mettre à disposition dans chaque communauté rurale un véhicule Pick-up doté de téléphone, de bassines d’eau pour juguler tout incendie qui se déclencherait dans une région.
Selon lui, Kaffrine reçoit beaucoup de transhumants en saison sèche et où il arrive que des feux soient volontairement allumés par des agriculteurs pour éviter l’envahissement du bétail.