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Awa Marie Coll Seck invite à une meilleure compréhension de la planification familiale

Publié le vendredi 6 fevrier 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Ebola : les Etats invités à agir ensemble pour une riposte ciblée
Dakar, le 20 Janvier 2015 - La persistance de la menace de l’épidémie d’Ebola oblige les Etats à ‘’agir ensemble, vite et avec efficacité pour réfléchir aux meilleurs moyens susceptibles d’apporter une riposte ciblée, avec rigueur, dans la discipline et la cohésion’’, a indiqué Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck a invité jeudi les populations à avoir une meilleure compréhension de la planification familiale qui, selon elle, est acceptée et encouragée par l’islam et peut aider à avoir un meilleur gain tant au plan humain qu’au plan économique.

‘’Nous avons aujourd’hui, l'occasion de passer en revue toute la stratégie de notre pays en matière promotion et d'appropriation de la planification familiale pour une bonne santé de la mère et de l'enfant’’ a-t-elle dit.

Elle s’exprimait ainsi à l’ouverture d’un atelier de 2 jours dédié à la revue à mi parcours du Plan d’action national de planification familiale (PANPF) en présence des partenaires techniques et financiers du Sénégal, des acteurs du secteur public, parapublic et privé impliqués dans la mise en œuvre des programmes de santé.

Mme Seck a rappelé que le plan d’action national de planification familiale avait été lancé en novembre 2012 avec comme ambitieux objectif l’augmentation du taux de prévalence contraceptive pour les femmes en union de 12% en 2010 à 27% en 2015.

A ce propos, précise-t-elle encore, chaque région s’était allouée un objectif, contribuant à l’atteinte des 350 000 femmes additionnelles en 2015. Chaque région avait défini de grandes orientations régionales, tenant compte des spécificités de l’environnement de leurs zones de responsabilité.

‘’Nous souhaitons aujourd’hui évaluer l’état de la mise en œuvre de notre document cadre de référence en matière de planification familiale’’ a relevé le ministre de la Santé et de l’Action sociale précisant que ‘’cette exigence s’avère opportune d’autant plus qu’elle s’inscrit dans la perspective de l’appréciation des engagements pris’’.

Selon elle, le respect de ces engagements doit être effectif dans la mesure où les programmes de planification familiale interpellent à la fois l’individu, la famille et la société et doivent obéir à un effort d’ajustement permanent de leurs outils, afin de répondre aux besoins des populations en matière de santé reproductive.

Elle a relevé que la quête permanente de la qualité et de la performance des programmes et services ''doit rester le socle sur lequel repose la promotion de la santé de la reproduction''.

‘’Parce que cette recherche s’apparente à un levier de premier ordre autour duquel s’articulent tous les autres aspects des soins de santé et constitue ainsi, la voie royale pour l’atteinte des résultats efficients’’ a-t-elle dit soulignant que le consensus général qui doit prévaloir est ''d’accélérer'' les progrès pour l’atteinte des objectifs fixés.

Selon elle, la tenue de cette rencontre offre l’opportunité ''d’examiner en profondeur les réalisations enregistrées et définir de nouvelles stratégies spécifiques à chaque région à partir d’un diagnostic approprié de son environnement socio-sanitaire''.