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Le Quotidien N° 3597 du 30/1/2015

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Enseignement supérieur : L’Afrique harmonise ses positions à Dakar
Publié le samedi 31 janvier 2015   |  Le Quotidien


Mary
© aDakar.com par DF
Mary Teuw Niane pour une discrimination positive en faveur des femmes universitaires
Dakar, le 13 Novembre 2014- Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a plaidé, jeudi à Dakar, pour une "discrimination positive" en faveur enseignantes-chercheuses et étudiantes, en vue de les aider à faire avancer leur carrière académique.


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La «revitalisation de l’enseignement supérieur en Afrique» passe par un plan d’actions commun pour tous les pays du continent. C’est la conviction des organisateurs du sommet sur l’enseignement supérieur qui se tiendra du 10 au 12 mars prochains à Dakar. Le but de cette rencontre, à laquelle prendront part 500 personnes, vise à élaborer une stratégie commune afin que ce sous-secteur puisse jouer son véritable rôle dans le développement des pays africains.

«Revitaliser l’enseignement supérieur pour l’avenir de l’Afrique» est le thème retenu dans le cadre d’un sommet africain qui se tiendra du 10 au 12 mars prochains à Dakar. Selon les organisateurs de cette manifestation, l’objectif de cette rencontre sera de trouver des solutions aux crises récurrentes dans le système universitaire en Afrique afin qu’il puisse jouer son rôle dans le développement des pays. Selon la présidente du Conseil d’administration de Trust Africa, qui a initié cette rencontre, «l’enseignement supérieur est une composante essentielle du développement, car le savoir sous-tend toutes les entreprises humaines». D’après Aïcha Bah Diallo, le continent «est riche à tout point de vue ; d’où l’importance de réfléchir sur comment renforcer les capacités de ses hommes et ses femmes». «L’enseigne­ment supérieur est un vecteur de production du savoir et est, par conséquent, au cœur du développement de nos pays dans tous les domaines», a-t-elle expliqué.

Pour les organisateurs, il s’agira durant ce sommet auquel prendront part 500 personnes dont des chefs d’Etat, des acteurs des universités et du secteur privé, d’ouvrir un dialogue et de prendre un engagement conséquent «sur les questions qui gangrènent ce secteur». A en croire Mme Diallo, les problèmes du secteur de l’enseignement sont similaires d’un bout à l’autre du continent aux mêmes réalités. D’où la nécessité, pour elle, d’avoir «une approche stratégique commune et collective pour revitaliser le secteur de l’enseignement supérieur en Afrique». Lors de ce sommet, les participants vont essayer de définir des besoins collectifs nationaux pour l’Afrique afin de s’approprier le changement devant intervenir «au niveau des institutions d’enseignement supérieur afin de pouvoir mettre les priorités nationales et continentales en adéquation avec les intérêts et profit du continent».
Lors de cette conférence de presse, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a fait savoir que cette rencontre «de haut niveau permettra de développer une vision commune des acteurs de ce sous-secteur». D’après ses dires, elle contribuera également «à l’élaboration d’un plan d’actions qui permettra de transformer l’enseignement supérieur africain durant les cinquante prochaines années, soit un agenda pour l’horizon 2063». «Les défis qui interpellent l’Afrique dans le domaine de l’enseignement supérieur sont à la fois nombreux et variés. Les flux massifs de bacheliers, la lancinante question des infrastructures d’accueil, les récurrentes crises liées au financement de nos universités, l’inadéquation de la formation par rapport au besoin du marché du travail sont entre autres les questions qui plongent régulièrement les universités africaines dans une situation de crise et dont les solutions méritent une réflexion d’ensemble des gouvernements des pays et de leurs partenaires», a-t-il souligné.
Concernant le financement qui constitue aussi un problème dans ce secteur, M. Niane soutient que ce moment de partage et d’échanges sera saisi pour lancer un appel à l’investissement et convaincre les grands décideurs, les chefs d’Etat et de gouvernement, les représentants de fondation et chefs d’entreprise que «l’investissement dans l’enseignement supérieur est un investissement gagnant sur le devenir de la jeunesse africaine et en conséquence un pari sur l’avenir de l’Afrique».

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