Babacar Gaye, porte-parole du PDS sur l’audience de Serigne Mbacké Ndiaye au Palais: « Notre parti n’a mandaté personne pour discuter avec le président Sall »
Interrogé sur l’audience que le président de la République aurait accordée au responsable libéral, Serigne Mbacké Ndiaye, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds), Babacar Gaye, souligne que la formation libérale n’a mandaté personne pour discuter avec le chef de l’Etat.
« Le Pds n’est pas demandeur d’une libération conditionnelle de ceux qu’ils considèrent comme des otages politiques, particulièrement Karim Wade », a déclaré le porte-parole du Pds, Babacar Gaye, interrogé sur l’audience que le président de la République aurait accordée au responsable libéral Serigne Mbacké Ndiaye. « Le Parti démocratique sénégalais n’a pas de commentaire particulier à faire à propos d’une audience d’une personne privée avec le président de la République. Seulement, Serigne Mbacké Ndiaye, n’étant pas émissaire du parti, de son secrétaire général ou de Karim Wade, a la liberté de rencontrer qui il veut », a ajouté M. Gaye.
Selon le porte-parole, « le Pds reste attaché à une exigence d’un Etat de droit respectueux des libertés individuelles et de l’administration d’une justice équitable ». « Nous restons convaincus qu’après 14 mois d’enquêtes et d’investigations, la Crei n’a pu trouver une quelconque faute qui leur serait imputable. Par conséquent, leur libération est devenue une demande sociale », a-t-il souligné. S’agissant des retrouvailles de la famille libérale, Babacar Gaye a rappelé que le secrétaire général du Pds a déjà lancé un appel et mis en place un secrétariat de l’appel. « Le Pds est en train d’étudier la proposition du président Wade. Par conséquent, Serigne Mbacké Ndiaye n’est pas mandaté pour discuter avec le président de la République. Qui plus est, Serigne Mbacké Ndiaye ne serait pas la personne la mieux indiquée pour la mise en œuvre d’un tel projet, car notre parti a un coordonnateur général et un porte-parole », insiste-t-il.
Le président du Conseil régional de Kaffrine estime que même si l’ancien porte-parole du président Wade agit à titre personnel, « la médiatisation de sa démarche pourrait gêner aussi bien le président que toutes les bonnes volontés qui s’expriment sur cette question afin de créer les conditions d’un climat politique apaisé ».