Le président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) a invité à nouveau dimanche les médiats à censurer les propos de certains lutteurs déclarant avoir tout laissé au profit de cette discipline.
"Je lance un appel à la presse pour nous aider. Il faut censurer les lutteurs qui disent avoir tout laissé pour ne s'adonner qu'à la seule pratique de la lutte", a déclaré le président du CNG, invité de l’émission "Point de vue" de la télévision publique sénégalaise.
Selon Pour le président du CNG, ces propos sont "graves" et ne doivent pas passer dans les médiats.
"Des propos du genre + j'ai tout laissé : l'école, l'apprentissage d'un métier, au profit de la lutte+, ne doivent plus être de mise", a déclaré le président de l'instance dirigeante de la lutte au Sénégal, estimant que la pratique du sport doit aller de pair avec l'école ou l'apprentissage d'un métier.
Les écuries et les écoles de lutte doivent être aussi des entités où on forme des citoyens de demain pour le pays, a-t-il dit. Selon lui, ce n'est pas parce qu'on a été un ancien grand champion qu'on peut former des lutteurs.
Le président du CNG a appelé à la mise en place d'écuries et d'écoles de lutte mieux structurées avec des encadreurs bien formés pour aider les athlètes à faire le sport de leur choix.
Parlant du sport de manière générale, le président du CNG qui est par ailleurs un gynécologue reconnu, a laissé entendre que la pratique du sport de haut niveau nécessite la prise en charge des athlètes sur le plan médical, diététique et autres. Et cela nécessite un bon encadrement, a-t-il relevé.