Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

L’ANOCI a raté ses "deux objectifs fondamentaux", selon Gadio
Publié le vendredi 10 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Tidiane Gadio


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Sénégal a raté la construction d'une cité des chefs d’Etat et d'un centre de conférences de classe internationale, lors des préparatifs du 11e sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui s'est tenu en mars 2008 à Dakar, a déclaré l'ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.

"Je rappelle que les deux objectifs fondamentaux de l’ANOCI (Agence nationale de la conférence islamique), c’était de construire un centre de conférences de classe internationale. Où est ce centre ? C’était aussi de construire une cité des chefs d’Etat, présidents, rois et princes. Où est cette cité ?", a dit M. Gadio dans une interview publiée vendredi par le journal Le Quotidien.

"Les Sénégalais m’ont étonné, puisque personne n’a réclamé une clarification sur ce point-là. On a plutôt épilogué sur la construction de quelques kilomètres [de route] sur la corniche", a ajouté le patron du département des Affaires étrangères, à l'époque du sommet.

L’ANOCI, qui était chargée des préparatifs du sommet de l’OCI, avait reçu à cet effet plusieurs milliards de francs CFA en provenance des pays du golfe Persique, surtout l'Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït.

Elle était dirigée par Karim Wade, le fils du président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade. Karim Wade est emprisonné depuis le 17 avril 2013, pour enrichissement illicite présumé avec l’argent de l’ANOCI. Son jugement n'a pas encore eu lieu.

Cheikh Tidiane Gadio pense aussi que la gestion de l’éducation par plusieurs ministères est à l’origine de la crise scolaire et universitaire au Sénégal.

"On ne peut pas par exemple prendre un secteur aussi stratégique que l’éducation, pour le morceler en trois départements. Je soupçonne que la crise persistante de l’éducation est liée au fait qu’il y a trois locomotives pour le seul secteur", a-t-il affirmé.

"J’ai eu une discussion avec le président de la République et parmi les suggestions que je lui avais faites, c’est que je rêvais de voir le Sénégal revenir à la formule des grands départements ministériels et avoir un gouvernement plus compact", a encore dit M. Gadio, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012.

A son avis, le nombre des membres du gouvernement sénégalais doit être réduit à moins de 20.

Il estime, au sujet de l’Acte 3 de la décentralisation, qu’il faut "prendre le temps nécessaire pour mener à bien cette réforme" des collectivités locales.

Cette réforme conduite par le président Macky Sall doit, pour connaître des succès, "approfondir le transfert des compétences, mais aussi et surtout le transfert des ressources vers les collectivités locales".

Elle doit aboutir à "une véritable responsabilisation des élus locaux", a ajouté M. Gadio, leader du MPCL/Luy Jot Jotna, un parti de la mouvance présidentielle.Le Sénégal a raté la construction d'une cité des chefs d’Etat et d'un centre de conférences de classe internationale, lors des préparatifs du 11e sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui s'est tenu en mars 2008 à Dakar, a déclaré l'ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.

"Je rappelle que les deux objectifs fondamentaux de l’ANOCI (Agence nationale de la conférence islamique), c’était de construire un centre de conférences de classe internationale. Où est ce centre ? C’était aussi de construire une cité des chefs d’Etat, présidents, rois et princes. Où est cette cité ?", a dit M. Gadio dans une interview publiée vendredi par le journal Le Quotidien.

"Les Sénégalais m’ont étonné, puisque personne n’a réclamé une clarification sur ce point-là. On a plutôt épilogué sur la construction de quelques kilomètres [de route] sur la corniche", a ajouté le patron du département des Affaires étrangères, à l'époque du sommet.

L’ANOCI, qui était chargée des préparatifs du sommet de l’OCI, avait reçu à cet effet plusieurs milliards de francs CFA en provenance des pays du golfe Persique, surtout l'Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït.

Elle était dirigée par Karim Wade, le fils du président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade. Karim Wade est emprisonné depuis le 17 avril 2013, pour enrichissement illicite présumé avec l’argent de l’ANOCI. Son jugement n'a pas encore eu lieu.

Cheikh Tidiane Gadio pense aussi que la gestion de l’éducation par plusieurs ministères est à l’origine de la crise scolaire et universitaire au Sénégal.

"On ne peut pas par exemple prendre un secteur aussi stratégique que l’éducation, pour le morceler en trois départements. Je soupçonne que la crise persistante de l’éducation est liée au fait qu’il y a trois locomotives pour le seul secteur", a-t-il affirmé.

"J’ai eu une discussion avec le président de la République et parmi les suggestions que je lui avais faites, c’est que je rêvais de voir le Sénégal revenir à la formule des grands départements ministériels et avoir un gouvernement plus compact", a encore dit M. Gadio, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012.

A son avis, le nombre des membres du gouvernement sénégalais doit être réduit à moins de 20.

Il estime, au sujet de l’Acte 3 de la décentralisation, qu’il faut "prendre le temps nécessaire pour mener à bien cette réforme" des collectivités locales.

Cette réforme conduite par le président Macky Sall doit, pour connaître des succès, "approfondir le transfert des compétences, mais aussi et surtout le transfert des ressources vers les collectivités locales".

Elle doit aboutir à "une véritable responsabilisation des élus locaux", a ajouté M. Gadio, leader du MPCL/Luy Jot Jotna, un parti de la mouvance présidentielle.

 Commentaires