L'absence de Gris Bordeaux lors du big show d'Aziz Ndiaye fait toujours saliver. Les commentaires vont bon train, chacun donnant sa version des faits. Interpellé, son manager Abdoulaye Mbengue s'explique.
''Il ne peut pas y avoir de sanctions contre Gris Bordeaux'', a affirmé au bout du fil le manager du lutteur. Il répond ainsi à Aziz Ndiaye qui avait promis de sanctionner tout lutteur, parmi les huit ténors qu'il a engagés, qui ne viendrait pas à son big show. Si Modou Lô et Zoss sont venus directement de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, Gris Bordeaux n'est tout simplement pas venu.
Très remonté, le promoteur Aziz Ndiaye a réagi en fustigeant cette attitude de Gris Bordeaux en ces termes : ''On ne scie pas une branche sur laquelle on est assis''. Revenant sur ces propos du promoteur, Abdoulaye Mbengue a fait savoir : ''Le contexte qu'il a utilisé pour parler des 35 millions d'avance qu'il a donnés à Gris nous a beaucoup dérangés ; il n'aurait jamais dû parler de cette avance qui ne couvre même pas la moitié du cachet ; il ne devait pas dénigrer ainsi notre poulain, et loin de nous l'idée de polémiquer.
'' Et d'ajouter : ''Nous sommes des gens responsables et Gris Bordeaux est responsable, courtois et très professionnel ; ce n'est pas son genre de ne pas respecter un contrat.'' Abdoulaye Mbengue informe également : ''Aziz Ndiaye savait que Gris Bordeaux allait voyager parce qu'on s'est rencontrés au Cng le 5 janvier dernier pour la régularisation du combat, cela n'a pas pu se faire parce que Tyson n'avait pas encore renouvelé sa licence.
Ce jour-là, je lui ai donné l'information sur le voyage de mon poulain et il m'avait dit ok, parce qu'il n'aurait besoin de lui qu'à un mois du combat''. Pire encore, nous révèle M. Mbengue : ''Au début, quand il ficelait l'affiche, il nous avait dit qu'elle aurait lieu en février. C'est dans la presse qu'on a appris que le combat aurait lieu au mois de mars.'' Selon toujours le manager du lutteur concerné : ''Quand Aziz Ndiaye nous a informés de son show, nous nous sommes concertés.
Il y avait Abass Ndoye le président de l'écurie, Moustapha Guèye le directeur technique et moi même. Nous avons jugé utile de prendre l'avis de son entraîneur en France, ce dernier nous a dit que Gris ne pouvait pas interrompre le programme qu'il avait déjà commencé, et nous nous sommes conformés à sa position''. Abdoulaye Mbengue souligne que le contrat de sponsoring stipulant que le lutteur doit se présenter à des conférences de presse ou show, avec des dates précises, n'a pas encore été signé.
