Dakar, 10 jan (APS) - Les droits d'inscription dans les différentes universités sénégalaises sont fixées à 25.000 francs, 50.000 et 75 000 francs CFA respectivement pour la licence, le master et le doctorat, pour la période 2013-2016, en vertu du protocole d'accord signé vendredi entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et une partie de la Coordination nationale des étudiants du Sénégal.
Ledit protocole d'accord a été paraphé par les représentants des étudiants de l'Université Assane Seck (Ziguinchor, de l'Université Alioune Diop de Bambey et de l'Université de Thiès.
Par contre, le représentant de l'Université Gaston Berger a refusé de le signer, alors que la délégation de l'Université Cheikh Anta Diop était absente à la cérémonie de signature du document, au Building administratif.
En plus des droits d'inscription, le texte stipule que "l'étudiant dont le maintien de la bourse n'est pas assujettie aux résultats aux examens est autorisé à s'inscrire, s'il le souhaite, en signant une autorisation de prélèvement sur sa bourse d'un montant équivalent à ses droits d’inscription".
Il indique également que "l'étudiant non boursier est autorisé, s'il le souhaite, à s'inscrire en avançant une somme de 10 000 FCFA sur ses droits d'inscription, le reste devant être complété au plus tard le 15 mars 2014".
Concernant les bourses et allocations d'études, le protocole souligne que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à payer les bourses des étudiants qui sont assurés de conserver leurs bourses d'études et qui ont souscrit aux formalités d'inscription".
S'agissant du renouvellement des bourses, l'accord précise qu'"un seul redoublement [est] permis dans chaque cycle" pour la licence et le master.
Pour les étudiants en médecine, il stipule également qu'"un seul redoublement [est] permis de la première année à la troisième année et de la quatrième année à la sixième année". Les parties signataires conviennent aussi de "la possibilité de terminer la thèse en deux ans".
Par ailleurs, le protocole énonce que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à associer les représentants des étudiants dans le partage et la validation des textes en cours d'élaboration sur la police universitaire".
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, qui a signé le protocole, a rappelé que celui-ci avait fait l'objet d'un accord entre les différentes parties.
Selon lui, les délégations d'étudiants des différentes universités avaient exprimé le souhait de donner la primeur de son contenu à leur base et désigné chacune leur représentant qui devait signer le texte en leur nom. D'où sa surprise après le refus des étudiants de l'UGB de parapher le texte.