Les travaux de construction de la station côtière de surveillance des pêches de Cap-Skirring (Oussouye, Sud) seront bientôt achevés, a assuré le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guéye, rappelant que l’infrastructure devrait être réceptionnée depuis septembre 2005.
‘’Nous allons prendre toutes les dispositions pour que le chantier se termine, parce qu’il s’agit d’un chantier qui va arbitrer la structure de surveillance des pêches. On va y installer des radars, des liaisons radios VHF’’, a-t-il assuré, samedi, lors d’une visite du chantier et au quai de pêche de Cap-Skirring.
Les travaux de construction de la station côtière de surveillance des pêches ont été entamés en juillet 2005, a rappelé M. Guèye qui a jugé ‘’inacceptable’’ qu’un chantier aussi important ne puisse être achevé depuis 10 ans.
‘’Nous allons achever les travaux dans les plus brefs délais, parce que la pêche et la surveillance vont de paire’’, s’est il exprimé en wolof pour montrer son adhésion à la doléance des acteurs de la pêche de Cap-Skirring.
Le ministre a fait savoir que l’ouvrage devrait être réceptionné depuis septembre 2005, en soulignant que personne ne peut justifier une telle lenteur.
‘’Nous allons prendre toutes les dispositions pour situer les responsabilités, mais aussi pour achever les travaux très rapidement’’, a martelé Oumar Guèye.
Il a annoncé que son département va résoudre le problème de la surveillance et de la sécurité en mer, en promettant d’offrir aux pêcheurs des gilets de sauvetage dans un premier temps.
''Prés de 95 pêcheurs sénégalais perdent la vie en mer ces quatre dernières années'', a-t-il renseigné.
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime se rend, ce dimanche à Kafountine, dans le département de Bignona, pour procéder au lancement officiel du programme national de sécurité en mer.
Le maire de Diembéring, Tombon Guéye se dit rassuré par la réaction du ministre, estimant que l’achèvement du chantier de surveillance relève d’une ‘’impérieuse nécessité’’.
‘’Sans système de surveillance, je ne vois pas comment on pourrait gérer de façon durable les ressources naturelles. Pendant qu’on parle de la précarité des ressources, il faudrait nécessairement la police maritime ici en Casamance pour sécuriser la ressource et l’activité de pêche en même temps’’, a soutenu l’élu local.