Le vice-président de la commission coopération décentralisée du conseil départemental de Bignona (Sud), Mamadou Lamine Sora, préconise d’imaginer d’autres formes de tourisme, à travers la valorisation des produits naturels et culturels de la Casamance.
‘’Devant les difficultés que connait le tourisme balnéaire qui n’attire plus, nous devons imaginer d’autres formes de tourisme, surtout en Casamance où il y a un potentiel à offrir’’, a-t-il proposé.
M. Sora s’exprimait samedi lors du lancement de la phase 3 du programme d’une politique de développement du tourisme durable dans la région de Ziguinchor, initiée par l’Institut de coopération pour le développement en Afrique (ICD-Afrique).
Le programme du tourisme durable s’inscrit dans le cadre des accords de coopération décentralisée signés en juillet 2011 entre le conseil régional de Provence Alpes Côte d’Azur (PACA, Marseille) et l’ex-conseil régional de Ziguinchor.
Mamadou Lamine Sora, coordonnateur du comité de pilotage du programme, a salué la prise en charge du besoin de formation des acteurs des campements villageois.
Le directeur général ICD-Afrique, Boubacar Sidiké Sangharé, a souligné que les populations ont pu faire des réalisations grâce aux retombées énormes tirées du tourisme durable.
‘’Le tourisme balnéaire engendre des retombées qui rejaillissent sur l’ensemble du territoire national. Mais au niveau local, cette forme de tourisme durable rejaillit directement sur la communauté’’, a-t-il soutenu.
Le chef d’antenne Ziguinchor et coordinateur voyages et tourisme ICD-Sénégal, Malick Djiba, a précisé que ‘’le tourisme durable est la relation qui s’établit entre le touriste et le milieu qui l’accueille’’.
''C’est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, l’accent est mis sur la valorisation des produits naturels dont disposent la Casamance, notamment en termes de conservation de la biodiversité (Aires de patrimoine communautaire, APAC).