El hadj Malick Gackou, présumé n° 2 de l’Afp est formel sur la candidature de son parti à la prochaine présidentielle. Présent à la rencontre de l’Ancp, il n’a pas en effet caché qu’il s’opposait à la volonté de son mentor de ne pas proposer de candidat à la présidentielle de 2017.
Interrogé ainsi dès son arrivée, devant la salle où se tenait la rencontre des cadres de son parti, Gackou a assuré que sa structure va se démarquer de cette volonté. Pour autant, il a fait savoir sur un ton ferme que « ce qui est sûr et certain, c’est que l’Afp n’est pas un parti qu’on hypothèque», avant de souligner que cela est «une première dans l’histoire de notre parti politique».
Qui plus est, a dit Gackou, «Ce qui demeure évident, c’est que l’Afp est un grand parti. Et l’Afp prendra toutes les dispositions pour donner à ce parti-là un avenir puisque nous avons chanté en 1996 un chant de l’espoir. C’est ce chant de l’espoir que nous allons continuer et qui continue à vibrer dans le cœur de chaque militant et militante de l’Afp».