Abdoul Aziz Tall, le ministre chargé de la coordination du Plan Sénégal émergent (PSE), a évoqué jeudi à Dakar "une amélioration de la fourniture d’électricité, dans quelques mois".
Cette amélioration sera le résultat de la contribution à la production nationale d’électricité des centrales de Taïba Ndiaye (70 mégawatts), de Mboro (300 mégawatts) et de Sendou (125 mégawatts), a-t-il dit.
S’exprimant en présence de représentants d’institutions financières partenaires de l’Etat du Sénégal, Abdoul Aziz Tall n’a pas donné de précision sur la fin des travaux de ces centrales actuellement en chantier.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, qui a présidé la réunion dite d'information et de partage du gouvernement avec les partenaires financiers, a salué le démarrage de la mise en œuvre de certains "projets phare" du PSE.
La "tendance" actuelle du déficit budgétaire est actuellement satisfaisante, a-t-il par ailleurs signalé.
"Au plan budgétaire, le gouvernement a fait de nouveaux progrès vers la pleine maîtrise du déficit public, qui est passé de 5,5% du PIB (produit intérieur brut) en 2013 à 5,1% du PIB en 2014, soit une baisse de 0,4%", a dit Amadou Bâ dans un discours prononcé à la fin de la réunion.
"D’ici à 2018, si la tendance actuelle se confirme", le Sénégal devrait pouvoir réduire son déficit budgétaire à 3%, a-t-il affirmé, en se basant sur le critère de convergence fixé en matière de déficit public par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Un porte-parole du "Groupe des 50" - 50 institutions financières partenaires de l’Etat du Sénégal – a évoqué "la volonté du Sénégal de moderniser son administration, ce qui va augmenter sa capacité d’absorption" des financements mis à sa disposition par les bailleurs de fonds.