La présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, déplore la violence qui affecte actuellement la République Démocratique du Congo et lance ‘’un appel pressant’’ à toutes les parties prenantes pour qu’elles fassent ''preuve de la plus grande retenue’’.
Nkosazana Dlamini-Zuma ‘’suit de près la situation en République démocratique du Congo (RDC)’’ et déplore la violence ainsi que les pertes en vies humaines et les dégâts matériels qui en ont résulté, et ce à la suite de l'adoption récente par l'Assemblée nationale d’un texte législatif relatif au processus électoral’’, indique un communiqué reçu à l'APS.
Mme Zuma invite les parties prenantes à rechercher ‘’par le dialogue, une solution consensuelle à leurs divergences, en vue d'approfondir la démocratie et de préserver la paix dans leur pays, prenant, à cet égard, appui sur les progrès considérables réalisés au cours des dernières années’’.
Selon elle, l'obligation ‘’incombe à toutes les parties concernées de placer l'intérêt de la RDC et de son peuple au-dessus de toute autre considération’’.
La présidente de la Commission ‘’exprime la disponibilité de l'UA à aider les parties prenantes congolaises à relever les défis actuels’’ et assure qu’elle initiera ‘’les consultations nécessaires avec les autorités de la RDC’’.
Des manifestants s'opposent depuis trois jours à une nouvelle loi qui pourrait permettre au président Joseph Kabila, qui gouverne la RDC depuis quatorze ans, de se maintenir au pouvoir.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat devait se pencher jeudi sur cette loi. Mais la séance a été reportée à vendredi.
Une ONG a accusé la police congolaise d'avoir tué 42 personnes en trois jours, mais le gouvernement congolais a contesté ces chiffres.