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Enquête Plus N° 1076 du 19/1/2015

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Blocage et lenteurs dans l’exécution des projets d’électrification rurale en Casamance: La collectif des villages condamne le mutisme de l’Etat
Publié le mardi 20 janvier 2015   |  Enquête Plus




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Le Collectif des villages pour le développement de la Casamance (COVIDECA) a dénoncé, samedi dernier à Ziguinchor, la nébuleuse qui entoure l’exécution des programmes d’électrification rurale en Casamance et condamné le mutisme de l’Etat, tout en l’invitant à assumer pleinement ses responsabilités.



En séjour dans la région de Ziguinchor pour, dit-il, constater de visu l’état d’exécution des programmes et projets d’électrification rurale, mais également installer la cellule régionale du Collectif des villages pour le développement de la Casamance (COVIDECA), Ben Lamine Famara Diédhiou, président de ladite association, a convié la presse à une rencontre samedi dernier. Rencontre au cours de laquelle, il a évoqué le « refus » de l’entreprise Energy Enco de redémarrer les travaux d’électrification rurale, les lenteurs dans l’exécution des travaux des différents programmes en cours dans la région de Ziguinchor, mais également le mutisme de l’Etat relativement à cette question.

Selon lui, des villages de la région naturelle de la Casamance, à l’instar d’autres du pays, ont bénéficié, entre autres, du programme indien d’électrification rurale (phase 1 et 2), de la Convention 20 (phase 1 et 2), mais également du programme d’annulation de la dette espagnole et du programme d’urgence d’électrification rurale dans sa phase 1 (PUER) tout comme dans sa phase 2. Mais sur le terrain, la réalité est autre. « Depuis lors, certains programmes ont connu un démarrage timide suivi d’un arrêt, tandis que d’autres attendent avec impatience et amertume l’arrivée des entreprises », a souligné le président de la COVIDECA.

A l’en croire, l’entreprise Energy Enco, dans l’exécution de la phase 1 du « Programme indien », a suspendu toutes ses activités en Casamance et refuse, depuis, de fournir du matériel aux entreprises sous-traitantes. La Direction de l’ASER ayant, dans sa gestion « nébuleuse », convenu avec l’entreprise que les travaux sont achevés pour lui offrir la possibilité de soumissionner pour la deuxième Phase du programme. «Après plusieurs concertations et missions du COVIDECA, ainsi que de la Direction de l’ASER, l’Etat s’est rendu compte de la réalité sur le terrain. L’empêchant de soumissionner pour la 2ème phase, l’entreprise Energy Enco s’est rebellée et porté plainte contre l’Etat qui, depuis, verse dans un mutisme total », a regretté Ben Lamine Famara Diédhiou.

La COVIDECA, qui dénonce et condamne ce mutisme, demande à l’Etat d’assumer toutes ses responsabilités, s’il est vrai que l’accès à l’électricité occupe une place de choix dans la mise en œuvre de l’acte 3 de la décentralisation et du Plan Sénégal Emergent. Le collectif appelle, par ailleurs, les villages qui devraient bénéficier de ces programmes et aux autres qui continuent de « sombrer dans le noir » à une solidarité agissante pour qu’enfin, l’électrification rurale en Casamance soit une réalité.

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