Lutte pour l’égalité des sexes : L’Afrique de l’Ouest n’a pas encore relevé les défis #aDakar

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Lutte pour l’égalité des sexes : L’Afrique de l’Ouest n’a pas encore relevé les défis

Publié le lundi 19 janvier 2015 | Le Quotidien

© Primature par A. Seck
Réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO
Dakar, le 16 Janvier 2015 - La réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO s`est ouverte vendredi à Dakar. Prévue pour deux jours, cette rencontre porte sur le thème: "L’égalité des sexes et le développement durable". Elle a été présidé par le Premier ministre du Sénégal.

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Activités de la CEDEAO

Les ministres en charge des Affaires féminines et du genre des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont noté, hier, à l’occasion de leur réunion axée sur : «Egalité Genre et Développement durable», que le continent a fait des progrès dans la promotion des femmes. Toutefois, ils ont décelé des défis tels que la résolution des conflits, réponse aux catastrophes naturelles, crises sanitaires (Ebola, Vih Sida...) et accès à la technologie moderne pour les femmes.

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) plaident la cause des femmes. Hier, à l’occasion d’une rencontre organisée à Dakar sur «Egalité Genre et Développement durable», les ministres en charge des Affaires féminines et du genre en Afrique l’Ouest ont constaté des «avancées notoires» dans le domaine de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes en Afrique occidentale. Selon Dr Josephine Odera, directrice régionale d’Onu-Femmes, la situation du genre est encourageante dans les pays membres de la (Cedeao). Cependant, elle a décliné plusieurs défis auxquels le continent fait face. D’après elle, il s’agit de répondre à la résolution des conflits, aux catastrophes naturelles, aux crises sanitaires (Ebola), au terrorisme et fanatisme religieux, au Vih Sida, à l’accès à la technologie moderne pour les femmes, à la compétitivité des femmes dans l’agriculture, aux conséquences du changement climatique etc. «Tous ces sujets nous interpellent vivement, surtout si on veut briser les cycles générationnels de pauvreté. Donc, il est urgent, pour les pays de la Cedeao et les partenaires de la communauté internationale, de mettre en œuvre des stratégies de prévention et de réponses rapides et efficaces dans la perspective du renforcement du cadre institutionnel, juridique, politique pour un développement durable et sensible au genre», a-t-elle formulé. Pour Dr Fatimata Dia Sow, Commissaire aux Affaires sociales et Genre de la commission Cedeao, l’analyse de la situation sur la question du genre dans la sous région ouest africaine révèle toujours des disparités dans tous les secteurs de développement, au même moment. «Les enjeux de la globalisation et de l’intégration économique nous imposent plus de résultats pour la prise en compte des femmes dans les politiques et programmes. Le Projet de plan d’action s’inscrit sur une durée de cinq ans, c’est-à-dire de 2015 à 2020. Son adoption contribuerait sans nul doute à rendre effective les conditions qui garantissent une prise en compte plus appropriée des questions de genre à tous les niveaux d’intervention de la Cedeao», rassure-t-elle.

De l’avis de Mahammad Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal, les disparités entre les hommes et les femmes persistent dans de nombreux domaines et sous plusieurs formes au niveau des pays membres de la Cedeao. Les activités, que ces femmes exercent laborieusement dans le secteur informel, sont souvent très peu rémunératrices. «L’égalité des sexes est un préalable pour le développement qui ne saurait émerger dans des contextes d’intolérance et d’exclusion», estime M. Dionne qui, en outre, rappelle que les Etats de la sous-région ont consenti, depuis bien des décennies, des efforts considérables pour le mieux-être des femmes.

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