La politique d'espacement des naissances, avec l’introduction de nouvelles méthodes de contraception, a permis d’éviter 590 décès maternels, 145 000 grossesses non planifiées et 46 000 avortements au courant de l’année 2013, a révélé, mercredi à Dakar, un responsable sanitaire.
‘’En 2013, 16% des femmes en union au Sénégal utilisaient des méthodes modernes de contraception, alors qu’en 2012, seules 12% des femmes en union utilisaient ces méthodes’’, a dit le Docteur Papa Chimère Diaw, chef division de la planification familiale à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant.
Il intervenait à une journée d’échanges et de plaidoyer sur la santé de la reproduction et la survie de l’enfant au Conseil économique social et environnemental (CESE). Cette session présidée par Mademba Sock, président de la commission Santé et des affaires sociales au CESE a réuni plusieurs conseillers, des responsables du ministère de la Santé et de l'Action sociale, des experts et des partenaires.
Devant les conseillers sur qui il compte pour une meilleure sensibilisation sur les enjeux de la politique d’espacement des naissances, Dr Papa Chimère Diaw a révélé que ces nouvelles méthodes de contraception ‘’ont fait éviter au Sénégal, au courant de l’année 2013, 590 décès maternels, 145 000 grossesses non planifiées et 46 000 avortements’’.
Dans sa présentation, il a évoqué la faible utilisation de la contraception au Sénégal, l’évolution de la mortalité infanto-juvénule, le sous-financement du secteur de la santé, le déficit en infrastructures sanitaires et de personnel qualifié, ainsi que d’autres contraintes qui affectent le secteur.