La problématique de la gestion des risques de catastrophe peut s'appréhender comme une question humanitaire mais elle relève davantage d'un "problème de développement", a soutenu, mercredi à Mbour, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Cette question "n'est pas uniquement une question humanitaire, comme elle est souvent appréhendée, mais bien un problème de développement", a-t-il dit lors d'un atelier de validation du nouveau dispositif de préparation et de réponse aux catastrophes, prioritairement axé sur les inondations et dont il présidait la cérémonie officielle d’ouverture.
Les participants à cette rencontre prévus pour trois jours sont invités à se pencher sur la mise en application des propositions d'amélioration issues du nouveau dispositif de préparation et de réponse aux catastrophes, en s'inspirant de l'expérience tirée du plan ORSEC déclenché dans le cadre de la gestion des inondations de 2012.
Ils se baseront pour ce faire sur les observations et commentaires apportés lors d'un séminaire de restitution et de validation des résultats de l'étude sur ce nouveau dispositif, tenu le 28 août dernier.
"Les scientifiques l'ont déjà annoncé, avec les conséquences du changement climatique, nous serons, de plus en plus, confrontés à des catastrophes de toutes sortes, mais surtout avec la recrudescence des inondations", a relevé le SG du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Cheikhou Cissé a salué "l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dans la lutte contre ces phénomènes", dont la Banque mondiale qui s'est selon lui engagée à appuyer le Sénégal dans la maîtrise de ces phénomènes.
Selon lui, les résultats attendus de cette rencontre vont contribuer à améliorer davantage le dispositif de réponse aux catastrophes qui, jusqu'ici, a été incarné par le plan national d'organisation des secours (Plan ORSEC).
"Ce dispositif permettra d'intervenir, de manière beaucoup plus efficace, pour augmenter la résilience des populations face aux catastrophes qui pourraient survenir dans notre pays", a-t-il dit.